L’école de voile de la Nautique, c’est une situation unique en plein coeur du Vieux-Port de Marseille, ce sont des bateaux sportifs et performants, mais aussi des moniteurs passionnés, qui en font la réputation.
Il y a Loïc, évidemment. Emblématique chef de base et fondateur de l’école de voile (voir portrait en détail ci-dessous), il est épaulé depuis peu par Marylise. L’école de voile est renforcée par une équipe de moniteurs indépendants, aux profils variés et aux pédagogies complémentaires : Alain, Philippe, Corinne, Marc, Jean-Pierre, Vincent, Maël ou encore Alix, Christophe, Bertrand et Fabrice… Centre de formation des moniteurs agréé par la FFVoile, on peut aussi y rencontrer des apprentis-moniteurs : Marie, Hind, Arnaud, Elsa ont “fait leurs armes” sous le tutorat de Loïc ces dernières années, tout comme Flavia, qui a été son adjointe pendant deux ans.
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Portrait du chef de base de l’école de voile de la Nautique.
Un éclat de rire et une chevelure reconnaissable à plusieurs miles, Loïc Le Helley, est le plus marseillais des voileux bretons. Avec plus de 200 jours de mer par an, il est devenu au fil des années, une figure incontournable du plan d’eau phocéen. Fondateur et chef de base de l’Ecole de voile la Nautique depuis plus de 10 ans, il y transmet sa passion et son exigence du haut-niveau. Portrait.
Après avoir suivi un enseignement sport-études de Voile à Brest, Loïc-Gwendal Le Helley le briochin intègre l’équipe de France Espoir en Laser, et obtient rapidement le titre de vice-champion de France. En 1990, il fait son service militaire au sein du fameux bataillon de Joinville, aussi appelé “Armée des Champions”, aux côtés du footballeur Emmanuel Petit. L’année d’après, il change du bateau et est séléctionné en équipe de France olympique de Finn (dériveur solitaire léger) où il entame une préparation olympique pour les JO de Barcelone. Sur ce nouveau support, il est sacré deux fois champion de France, en 1991 et 1992. Dans la foulée, il pose ses bagages à Marseille, où il suit en parallèle de sa carrière sportive, des études de mathématiques : “Quand j’ai vu la fac de Luminy, avec le Parc des Calanques tout autour, je me suis dit “c’est là que je veux être”.”
“J’étais le poids plume de l’équipe de France, mais je ne lâchais rien.”
Aux côtés de Xavier Rohart et Philippe Presti, il ne sera finalement pas retenu pour aller à Barcelone : ” Le Finn est un bateau très physique, qui demande d’avoir un gabarit imposant. Si tu regardes une photo de l’époque, tout le monde me dépasse d’une tête : j’étais le plus petit de l’équipe. J’arrivais à me maintenir au niveau parce que physiquement, je ne lâchais rien.” Quand il entame sa deuxième préparation olympique en 93 pour les JO d’Atlanta, cette fois-ci en Laser, Loïc doit cependant faire face à un important problème de santé, qui le contraint à revoir ses ambitions…
“J’ai dû négocier avec mon corps : si je me donnais à fond sur un entrainement ou une régate, je devais ensuite passer plusieurs jours alité pour récupérer. Chaque fois, je redoublais d’efforts pour garder du muscle, de la tonicité, de la souplesse. J’ai beau être dur au mal, à un moment, il faut se rendre à l’évidence.”
Du haut niveau à l’enseignement : une même exigence.
Un caratère déterminé, Loïc Le Helley ? C’est le moins qu’on puisse dire. Ceux qui ont navigué avec lui ne démentiront pas ! Si sa santé l’oblige à quitter le haut-niveau, et déserter le plan d’eau quelques temps, il y reviendra avec une envie plus forte d’exercer le métier auquel il se destinait depuis le début de ses études : “J’ai toujours voulu être prof. Au début c’était les mathématiques, mais les maths appliquées, celles qui servent à comprendre concrètement ce qui nous entoure. Finalement prof de voile, c’est tout aussi complexe et passionnant.”
Son Brevet d’Etat en poche, il démarre sa nouvelle carrière à l’UCPA, puis devient entraineur de Ligue FFV en habitable sur Class 8 et Suprise. Il continue de pratiquer la compétition, et s’essaye au Match-racing, discipline dans laquelle il remporte le titre de Champion de France en 2002. Ce nouveau support habitable lui permet de prendre le large, et d’engranger de l’expérience en navigation hauturière, en croisière ou en course offshore. Il terminera d’ailleurs deuxième de la course “Les Sables – Horta” en Class 40.
Fin 2003, il commence à travailler sur le projet de création d’une école de voile habitable sur le Vieux-Port au sein d’un club bien connu : la Société Nautique de Marseille. L’école de voile de La Nautique ouvrira ses portes en janvier 2004, c’est le début d’une belle aventure qui ne cessera d’évoluer avec la demande des pratiquants.
Du grand débutant, au régatier souhaitant se perfectionner, en passant par le chef de bord soucieux d’emmener sa famille en croisière, ou encore la monitrice en formation, Loïc emmène avec lui un joyeux patchwork de stagiaires. Il se défend d’avoir des chouchous, mais avoue une petite préférence pour ceux que la vie a éloigné de la pratique : enfants et ados poly-handicapés, jeunes en séjour de rupture, patients en hôpital psychiatrique… La voile comme thérapie ? Loïc en a fait son cheval de bataille, et transmet avec générosité son expérience depuis plus de 10 ans.
Nous donnons la parole à nos stagiaires sur notre site, en voici quelques extraits :
Jean-Claude Pradel, le 02/09/2016 : “Excellente formation, excellent formateur. Hormis les aspects techniques des différentes manœuvres qui constituent la base de cette formation, Loïc est exigeant, il tire ses stagiaires vers le haut et a ce souci du détail qui fait toute la différence entre une banale formation et une excellente formation. Chaque heure passée sur le bateau apporte une amélioration ou un savoir nouveau. J’oubliais… un élément important, tout ça avec le sourire.”
Danièle Bonneton, le 16/09/2016 : “Jour de vent, sortie avec Loïc ! moniteur hors pair, qui sait nous mettre en face de nos gestes illogiques mais aussi nous encourager… on en redemande !!!”
Maxime D’ANTUONO, le 28/10/2016 : “Stage parfait !! Loïc sait parfaitement mettre le stagiaire en situation d’anticiper préparer et agir . La sécurité la technique la pratique et l’humour … Bravo et encore merci pour ta patience Loïc beau stage.“
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