1500 marins
120 bateaux
10 nationalités
3 zones de course
1 monotypie de taille & 1 démâtage…
Du petit temps au mistral, des partenaires fidèles, de nombreux bénévoles et un parrain formidable, la SNIM, une 50e édition ROCK’N’ROLL !
1500 marins
120 bateaux
10 nationalités
3 zones de course
1 monotypie de taille & 1 démâtage…
Du petit temps au mistral, des partenaires fidèles, de nombreux bénévoles et un parrain formidable, la SNIM, une 50e édition ROCK’N’ROLL !
Communiqué de presse N°1
Communiqué de presse N°2
Communiqué de presse N°3
Communiqué de presse N°4
Communiqué de presse N°5
Communiqué de presse N°6
Communiqué de presse N°7
Premiers de classes
C’est l’heure des récompenses. Celle des médailles, des coupes, des accessits… parce que tout le monde a été récompensé par cette belle course.
Chez les IRC 1 et 2, Jean-Jacques Chaubard et Team Vision Future, champion de France en titre, atteignent leur objectif et remportent le pompon, devant les pensionnaires de la SNM que sont le Glen Ellen V (premier IRC 2) de Joël Xiberras et l’Alizée de Laurent Camprubi.
Chez les IRC 3, Jin Tonic Sequel et Bernard Daurelle, habitué de la SNIM et fers de lance de la Nautique, s’imposent de belle manière, devant les Hyérois d’Euro-Voiles (Denis Infante) et Tip (La Grande Motte, Gilles Pages).
Chez les IRC 4, la course fut intense avec 27 concurrents et 7 manches (6 retenues). Frédéric Nicaise et Sun Day coiffent sur le fil, ce dernier jour, Almogaver (Antoine Illes) et Atlog (Christophe Heurtault).
Chez les IOR, un podium 100% SNM avec le Clipper MC Kertios 3 de Franck Bourriot, l’Aphrodite 101 Mô de Marc Devèze et le Drac Fantome de Frédéric Breysse.
En Grand Surprise, Jérôme Gorce et Banque Populaire PC remportent la mise avec un seul point d’avance malgré 7 victoires en 11 courses (9 retenues). Son suivant, Team Winds Cours Y Vite de Loïc Fournierfoch signe une impressionnante série de 2ndes places pour une seule victoire. L’AS Areva de Christophe Dupin complète le podium.
En Day Boats (seulement 4 unités), enfin, le local Stéphane Sollari n’a pas fait dans le détail en signant 8 victoires sur 8 courses retenues (10 manches).
Raymond Lamberti (Président de la SNM) : “Revenez fêter les 50 ans de la SNIM en 2016 !“
“Après quelques inquiétudes liées au vent violent que nous avons subi, durant une semaine, et une poignée de bateaux qui n’ont pas pu rejoindre Marseille, le bilan de la 50e SNIM se révèle largement positif. Avec 120 bateaux présents, soit une vingtaine de plus que l’année dernière, une dizaine de nationalités représentées et plus de 1500 équipiers, la SNIM retrouve une nouvelle vitalité. Nous avons eu une journée très rock, samedi, avec plus de 25 nœuds sur l’eau, toute la journée, ce qui a enchanté nos coureurs et une soirée toute aussi rock, avec un concert organisé avec notre partenaire RTL2, qui a mis le feu. Cette 50e est également une réussite grâce à une organisation sans faille autour de Philippe Peytou, le responsable de la commission sportive, de Chantal Benigni et de leur équipe de quatre-vingts bénévoles qui ont œuvré à la bonne marche de la manifestation, que ce soit sur l’eau et sur terre. A côté de l’organisation, il faut reconnaître que nous avons un terrain de jeu extraordinaire, extrêmement varié sur la qualité et la difficulté des parcours, un plan d’eau souvent venté, qui propose des options différentes. Enfin, notre force réside du fait que la SNIM propose un immense rassemblement au cœur du Vieux-Port, bateaux, navigateurs compris ! Je tiens à remercier l’ensemble de nos partenaires qui sont fidèles et nous aident à nous projeter vers l’avenir. J’ai enfin une pensée pour Bertrand de Broc, qui a été un parrain formidable de simplicité et de gentillesse et encore Lionel Péan, présent pour la deuxième année avec un magnifique 70 pieds. Nous allons essayer de lui trouver des vrais challengers pour 2016 ! Car nous nous tournons déjà vers 2016, la SNIM aura alors cinquante ans et nous allons continuer à travailler sur cette nouvelle dynamique de croissance de la SNIM.“
Laurent Camprubi décline les plaisirs !
Il est dans la course. Dans les courses, même. Laurent Camprubi, le skipper du XP44 Alizée est un compétiteur et la performance est son objectif. Cette SNIM, il la vit à fond, surtout sur l’eau. “C’est vrai que c’est dur. Au niveau des bateaux, déjà, puisque si on est passé en IRC2 l’an dernier, histoire de laisser les grosses unités se battent entre elles. On se retrouve quand même avec elles sur l’eau, faute d’un nombre suffisant de concurrents pour faire deux flottes distinctes, une en IRC1 et l’autre en IRC2. Ensuite, avec plusieurs jeunes dans l’équipage, pas facile de gérer les conditions de vent. Le premier jour, affronter des 20-30 nœuds de vent avec un équipage un peu vert était compliqué. Mais en gagnant le côtier dimanche, on s’est remis dans le coup…“
Courir sous les couleurs de la Société Nautique, il en tire une certaine fierté. Même si, le plus souvent, il doit ferrailler avec d’autres bateaux battant pavillon de la SNM. Comme Glen Ellen V qui l’a devancé de trois points la saison dernière pour remporter le Championnat de la Méditteranée en IRC2. Mais Laurent Camprubi sait très bien que cette année, ce sera encore difficile de lui passer devant.
Cependant, le skipper marseillais nourrit un autre projet. En fait, l’entreprise est plutôt bien avancée. Depuis le mois de novembre, il s’entraîne sur Figaro. “Une discipline en endurance extrême. On se découvre soi-même, c’est très intéressant…“ L’objectif de la saison, c’est la Generali Solo en septembre. Plus loin, sans doute, la Transat AG2R avec son ami d’enfance François Pailloux. “Je fais le maxi pour bien me préparer. Et remercier la Nautique qui me soutient.“
Quel que soit le bateau, Laurent Camprubi se bat…
Jérôme Gorce, vainqueur en Grand Surprise sur Banque Populaire Provençale et Corse
Avec 7 victoires en 11 manches, le vainqueur de la monotypie en a mis plein les yeux à tout le monde. Mais il en a pris plein les mirettes aussi. “Avec 18 bateaux, tous préparés par Team Winds, c’était vraiment intéressant. On a eu des conditions très agréables, très variées allant du 35 nœuds au petit temps. En plus, la bagarre a été rude. Quant à équipage, on n’avait jamais navigué tous ensemble mais l’alchimie a vite été trouvée. On a pris beaucoup de bonheur sur l’eau, que du positif…“ Le skipper languedocien (cadre à la Banque Populaire Provençal Corse à Marseille) se prépare à vivre une saison riche avec les championnats de Ligue du Languedoc/Roussillon, la Giraglia et, après l’été, le Tour de Corse et, peut-être, les Voiles de Saint-Tropez. Sur des bateaux différents, évidemment.
Quel que soit le flacon, pourvu qu’il ait l’ivresse…
IOR, de retour à la 50e, ils brillaient lors des premières éditions !
Le clin d’œil. Symbolique, il est raconté par Bruno de Massiac, skipper du Drac 02 Mauresque, engagé dans la classe IOR, sur la 50e SNIM. “Je suis très heureux de courir cette 50e sur Mauresque, qui était le bateau sur lequel Lionel Péan a fait sa première SNIM…“ Cet hommage aux unités qui ont fait la gloire de la SNIM dans les années 60/70 est tout naturel pour le sociétaire de la Nautique, et responsable de cette classe, au sein de la SNM. “On a perdu deux bateaux, coincés à cause du mauvais temps, mais c’est une belle fierté d’avoir rassemblé cette grosse dizaine d’IOR, qui ont fait la splendeur du club et de cette course, il y a un peu moins de cinquante ans.“
Cinq one tonner, quatre half tonner et un quarter ton se dont disputés la timbale, en rade sud, sur des côtiers quotidiens d’une vingtaine de milles. Invités le dernier jour, à croiser le fer avec les IRC4. “C’est une belle reconnaissance, sourit Bruno. Et on espère que ce n’est que le commencement… de cette nouvelle histoire.“
Avec la présence de Pierre Gary, propriétaire du chantier Artechna, qui a construit des Delphes 01 et des Drac, dans les années 70, et de quelques irréductibles, motivés comme jamais pour rendre un peu de lustre à ces bateaux, lors de futurs rassemblements, la classe IOR a de beaux jours devant elle.
Il existe à peu quatre-vingt de ces unités en Méditerranée, appelés à devenir des bateaux de tradition dans les années à venir.
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En ouverture du match OM-PSG, la SNIM a offert un joli spectacle lors d’une journée magique sur le plan d’eau marseillais avec du vent persistant et du soleil omniprésent. Ou presque. Et de la bagarre sur l’eau. De quoi redonner du baume au cœur de Lionel Péan dont le SFS II vient d’achever une course effrénée contre le temps afin d’être présent en ce début de saison. Jean-Pierre Champion, le président de la Fédération Française de Voile a apprécié son déplacement marseillais !
Goûteux comme un agneau pascal
Décidément, la grande course apparaît comme un serpent de mer pour cette 50ème édition. Opportunément annulée samedi soir pour cause de prévisions de vent un peu trop musclées dans la nuit, elle a tout autant été remise aux calendes grecques dimanche par peur d’une pétole galopante. Il y a des années, comme ça, où on ne navigue pas la nuit. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu’on dorme, les concerts de samedi comblant ce vide existentiel. Le foot aussi…
Malgré un vent de 20 nœuds (plutôt frais) dans la matinée, le souffle d’Éole devait progressivement se transformer en râle d’asthmatique durant la journée, virant du Nord au Sud dans un demi-tour somnifère de la rose des vents. La réalité aura été moins sinistre, le vent gardant quelque vigueur en fin de journée. La faute à un anticyclone trop gonflé repoussant les moindres dépressions. Mais le meilleur chasseur de dépression demeure le soleil, magnifique en ce dimanche pascal…
Chez les IRC 1, 2 et 3, un apéro avec deux bananes, histoire de profiter des 15 nœuds de Mistral avant l’amollissement prévu. Puis un côtier, initialement de 16 milles, réduit à 13, avec une bouée au large de La Vesse et le tour du Frioul. L’A40 RC Glen Ellen V de Joël Xiberras et le GP 42 Team Vision Future de Jean-Jacques Chaubard s’adjugent les bananes (en temps compensé parce qu’en temps réel, c’est évidemment le VOR 70 SFS de Lionel Péan qui a fini devant) chez les IRC 1 et 2. Chez les IRC 3, victoires pour le Farr 36 d’Yves Ginoux Weekend Millionnaire et le Sun Fast 3600 de Gilles Pages Tip. Sur le côtier, l’XP 44 Alizée de Laurent Camprubi et l’A35 Jin Tonic Sequel de Bernard Daurelle finissent la journée avec… la banane.
Chez les IRC 4 et les Grand Surprise, en rade sud, une première banane avec un vent très nord avant une pétole digestive, histoire de grignoter quelque chose, et un réveil éolien, timide mais suffisant pour éplucher trois nouvelles bananes. “Vraiment magique“ selon Corine Aubert, la présidente du comité de course.
Côté sportif, chez les IRC 4, le JDK1010 de Frédéric Nicaise Sun Day, l’A31 de Christophe Heurtault Atlog et l’X34 Almogaver d’Antoine Illes (deux fois) ont pris les palmes du jour. Chez les Grand Surprise, Areva et Banque Populaire PC (trois fois) se sont attribués les victoires du jour
Chez les IOR, enfin, le Clipper Kertios 3 de Franck Bourriot signe un succès.
Une journée idyllique qui en appelle une dernière, laquelle devrait, selon toute vraisemblance et selon les prévisions météo, promettre du beau et du bon.
La course continue sur l’eau pour SFS II !
Il parle d’une course effrénée, mais dans son esprit, bien sûr, ce n’est pas de la SNIM dont il s’agit. Évidemment. La course, c’est celle entreprise le 17 janvier, le jour où SFS a brûlé dans un hangar à Cogolin, pour trouver un autre bateau, un autre VOR 70 (ce qui ne court pas les mers) et le préparer pour être prêt pour le lancement de la saison. Un sprint échevelé. Lionel Péan en est encore essoufflé. Ou presque.
“On avait un contrat à honorer, celui d’être présent sur les courses de cette première partie de saison, les 900 Nautiques, cette SNIM puis, fin mai, la Bosphorus Cup à Istanbul (après un coup de peinture). Ce fut compliqué de trouver un autre bateau à vendre si rapidement. Et puis, détourner un cargo pour faire traverser l’Atlantique au SCA qui servait de bateau d’entraînement à l’équipe de Samantha Davies (l’ex-Puma qui a fini 3ème de la dernière Volvo Ocean Race). Le préparer…“ On peut comprendre à quel point Marseille et sa rade ont du lui paraître calmes.
La SNIM, Lionel Péan et son équipage en profitent pour peaufiner les réglages. “Sur les 900 Nautiques, on a pu travailler les manœuvres au large, ici on peaufine, on travaille le détail. En sachant que des bananes d’ 1,5 mille, avec ce type de bateau, c’est un peu dur. On n’a pas le temps d’envoyer le spi et on doit rester très conservateur dans les options en course.“ Les 14 membres de l’équipage et les invités redonnent vie à ce SFS II, comme si rien n’était arrivé. Demeure la couleur rose du grand mono, seul vestige de cette histoire.
Comme du rose aux joues qui marquerait celui qui vient d’achever une course effrénée.
Jean-Pierre Champion : “Monter une grande classe de monotypes sur la SNIM!“
Jean-Pierre Champion, le président de la Fédération Française de Voile, présent sur la 50e SNIM, a pris beaucoup de plaisir à suivre cette troisième journée de courses. Ce passage a conforté le Président – qui n’a jamais caché son attachement à la Méditerranée – dans une de ses idées fortes “Je n’étais pas venu depuis quelques années, mais j’ai pris énormément de plaisir dans cette rade marseillaise. Quant au Vieux-Port, c’est vraiment un endroit magique…“ Le grand patron de la voile française en a profité pour dresser un constat sur cette 50e édition. “Malgré une météo délicate les jours précédant la manifestation, cette 50e édition rassemble bien plus de concurrents que l’an passé. C’est une belle concentration, avec notamment de très belles unités, que l’on ne voit plus beaucoup en Atlantique.“ Mais encore… “Il manque une grande classe de monotypes que nous allons essayer de mettre en place dans les années à venir ! L’idée étant de faire à la fois du nombre, mais aussi du bon niveau. Nous allons voir avec des classes comme les J70, les Melges 20 ou les SB20. Ces bateaux, plus petits, se développent beaucoup plus. Ils sont facilement transportables, les équipages sont moins nombreux et leur équipement est de moindre importance…“
En attendant une nouvelle classe monotype, qui rejoindrait la flotte des Grand Surprise présente depuis deux ans, le Président de la Fédération conclut sur une note positive. “Je trouve que la SNIM a pris le bon virage et retrouve un nouvel élan dans son développement, malgré les difficultés économiques que la voile subit depuis quelques années. C’est rassurant d’avoir des épreuves traditionnelles et solides, comme la SNIM, qui structurent le calendrier de voile.“
SNIMNIOUSES N°3
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Du beau temps et du vent : il n’en faut pas plus pour rendre un marin heureux. La deuxième journée de la SNIM, la première de course pour les plus gros, aura accouché d’une journée riche en émotions et en embruns. Pour une belle tranche de plaisir. Comme en témoigne Marc Thiercelin qui découvre la SNIM
Du vent et des bananes !
Grande course nocturne ou pas ? La prévision d’un coup de vent entre 19 heures et 2 heures du matin, avec des rafales annoncées à plus de 50 nœuds, a réglé la question, encore en suspens lors du briefing matinal. Du coup, ça a banané sec durant la journée même si le vent, de secteur 300-330 (en d’autres termes, le Mistral) a forci plus vite que prévu. Au final, un peu de casse, quelques bobos, des bains forcés mais aussi et surtout du plaisir en grand.
Sur le rond des monotypes, les Grand Surprise s’en sont donnés à cœur joie. Deux bananes à deux tours dans des conditions musclées de 25 nœuds bien établis. De la bagarre au contact pour jouer du biscotto. Dans ce contexte, pourtant, les choses paraissent étonnement claires avec un classement général, certes très provisoire, mais sans ambiguïté. Premier : Banque Populaire PC de Jérôme Gorce avec trois places de 1 (trois résultats retenus sur quatre courses), deuxième : Team Winds Cours y vite de Loïc Fournier-foch (2-2-2) et troisième : Natixis Purple de Florent Laroche Joubert, auteur d’un… 3-3-3. Vous avez dit Surprise ? Côté Day-Boat, dans une flotte réduite à 4 unités et forcément moins à leur avantage dans le courant d’air, une seule manche a été disputée. Stéphane Sollari et son Paggo gagnent la course du jour et confortent leur leadership au général.
Sur l’autre rond sud, les IOR et les IRC 4 n’ont, eux aussi, disputé qu’une seule manche. Pour les anciens, les Drac ont pris les rênes avec le Fantôme de Frédéric Breysse et la Mauresque de Bruno de Massiac sur un parcours de 20 milles. Du coup, les deux se retrouvent devant au général (après deux courses seulement) accompagnés de l’Aphrodite 101 Mô de Marc Devèze. En IRC 4, sur un parcours de 4,5 nautiques, le JPK 1010 varois Sun Day de Frédéric Nicaise s’adjuge la victoire devant l’A31 Atlog de Christophe Heurtault et Télémaque, un Sun Fast 3200 skippé par Eric Merlier.
En rade nord, enfin, les IRC 1, 2 et 3 ont féraillé plus longtemps se payant trois tranches de bananes en autant de manches. Si le Team Vision Future de Jean-Jacques Chaubard a éclaté un spi en dès la première manche (voir un « Biscuit d’apéro » ci-dessous), il a fait 1-3-1, la deuxième manche revenant à Genapi, l’autre GP 42 du week-end, celui de Jean-Luc Boixel. Du coup, ces deux-là occupent la tête du classement provisoire des IRC 1 et 2. Le Swan 45 Aphrodite de Pierfrancesco Di Giuseppe prend la troisième place au général provisoire.
Enfin, en IRC 3, les victoires sont revenues, respectivement à Euro-Voiles, Jin Tonic Sequel et Tip. Mais la lutte à venir s’annonce chaude. Il paraît que le meilleur est toujours à venir…
Marc Thiercelin, l’ambition ultime
Il y a des manques, comme ça, qu’il faut combler. Marc Thiercelin a silloné toutes les mers du monde, multiplié les Vendée Globe (4), les transats (22 au total) et autres courses, les records même, il a dansé sur la mer folle du Cap Horn plus souvent que certains Marseillais sur le clapot entre Frioul et Château d’If. Parce que, voilà le manque, Marc Thiercelin dispute pour l’occasion sa première SNIM.
« Les dernières régates que j’ai disputées ici, c’était en dériveur dans les années 80. Mais moi qui suis marseillais depuis 8 ans maintenant, qui bosse beaucoup sur le financement de nouveaux projets depuis 3 ans, je voyais cette rade depuis chez moi et je me disais qu’il y avait du plaisir à prendre. Ca fait drôle de sortir de chez soi, de descendre sur le Vieux-Port et de retrouver tout ce monde. J’avais juste envie de naviguer… »
Sur le SOTO 40 Glen Ellen Veintidos de Dominique Tian, Marc Thiercelin prend son pied. Et nourrit ses rêves, affine ses nouveaux projets. « Après DCNS, je reprends le manche depuis 3 ans sur un projet très différent, celui d’un trimaran ultime. La classe ultime se fédère et mon rêve, c’est d’installer le mien ici, dans la région, à Marseille ou à La Ciotat. Pour tenter des records, faire des courses, la Giraglia, le Fastnet… J’aimerais bien en être, pas avec un bateau neuf, mais en être tout simplement, comme j’ai pu en être en IMOCA ou en Figaro. En d’autres temps. C’est mon ambition ultime… »
Loïck Peyron a montré la voie : les quinquas ont de l’avenir. Dans ce monde où on confond parfois un skipper avec un footballeur pro, l’âge peut être une richesse.
Marc Thirecelin le sait.
Biscuits d’apéro
Mikaël Mergui, tacticien sur Team Vision Future (GP42) : « Le bilan de la journée est un peu mitigé. On explose un spi en première manche et cela nous handicape sur la journée. On a souffert en deuxième manche mais on se rattrape sur la troisième. C’est un petit souci technique difficile à avaler. Mis à part ça, on s’est éclaté avec un vent à 26-27 nœuds, on a fait des surfs d’enfer. Notre objectif, c’est de ne plus péter de voiles, déjà, puis de finir sur le podium en IRC 1. Ce serait top. »
Bernard Nivelt, architecte naval. Il a dessiné une bonne partie de la flotte, les A35, les A31, les Grand Surprise… Alors, forcément, ses souvenirs ont du relief : « J’ai commencé en 1974. La SNIM, alors, était la première épreuve de la saison. On préparait les protos qui n’étaient jamais prêts à La Rochelle et après plusieurs nuits blanches, on arrivait à la SNIM. Alors, on courait sur des Quarter Tonners de 7,50 mètres des régates qui nous faisaient faire le tour de Porquerolles. Les gueuses de plomb se déplaçaient toutes seuls au fond du bateau et venaient percer la batterie dont l’acide coulait sur les voiles… » Toute une époque !
SNIMNIOUSES N°2
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Un apéritif mi-figue mi-raison
C’est bien la peine. Subir dix jours de Mistral et, le jour d’ouverture, avoir peur d’une pétole soudaine… La faute à l’anticyclone des Açores d’abord coincé dans le Golfe de Gascogne puis à la formation d’un autre anti-cyclone, dans le Sud de l’Autriche, et ce souffle frisquet venu refroidir les ardeurs maritimes des régatiers marseillais. La faute à un Éole de mauvaise humeur mais qu’on annonce plus urbain dans les prochains jours.
Pour le coup, les IRC 1, 2 et 3 se sont engagés dans un parcours de 18 nautiques, réduit au final à 12, départ et arrivée en rade nord avec une bouée au large de Carry. Et un vent faiblissant qui a basculé du Nord au Sud Sud Ouest. Chez les IRC 3, l’A 35 Chenapan 3 skippé par Gilles Caminade remporte ce prologue, devant le Grand Soleil 37 Desirade (Jean-Pierre Joly) et le Fisrt 35 de Pierre Alain Tocci (le responsable du pôle course sur cette SNIM) Tahina Socafluid DPMF. Dans le groupe GRA (IRC 1 et 2), victoire de l’A40 RC Glen Ellen V, devant le Swan 45 Aphrodite et un autre A40 RC, Vito 2.
Les premières victoires de la SNIM 2015 méritent la mention. À Rénégat d’Olivier Monte et au Banque Populaire Provençale et Corse skippé par Jérôme Gorce en Grand Surprise, à Loulou First (Clément Renard) le bien nommé et au Paggo de Stéphane Sollari chez les Day Boats. Mais tout ça n’était qu’apéro. Le plat de résistance devrait arriver ce jour…
Découverte – Le Fareast met le cap à l’ouest.
Découverte en France et première lors de cette SNIM : la présence d’un Fareast 28 baptisé… Farwest en IRC3. Le skipper, Alex Boronat, explique son coup de cœur : “C’est un bateau super puissant avec une grande surface de voile (44m2 de toile et 80m2 pour le spi). Il pèse 1,3 tonne dont 600 kg pour le bulbe en plomb. L’idée, en premier lieu, c’est de nous régaler lors de cette SNIM…“
Évidemment pour cet équipage de six Marseillais de racines, qui ont embarqué Bertrand de Broc pour cette journée apéritive, la SNIM était le lieu idéal pour faire leurs premières armes en régate. “L’idée, c’est de pouvoir concurrencer des 40 pieds. Avec un budget plutôt raisonnable puisque tout équipé, le bateau revient à 50 000 – 55 000 euros.“
En attendant qu’une monotypie se développe (comme en Suède où, selon Alex Boronat, il doit y en avoir une vingtaine), il y a du plaisir à prendre…
Un prologue qui ne compte pas pour du beurre
Si cette première journée ne comptera pas pour le classement final en IRC, la décision a été prise d’en faire un prologue baptisé « Michel Bigoin » (du nom d’un architecte marseillais de renom qui était là, hier soir, pour la remise des récompenses du jour). Philippe Peytou, responsable de la commission sportive, explique ce choix : “Après 10 jours de fort Mistral et au regard des fichiers météo, on a pris la décision mercredi soir de permettre à la trentaine de bateaux qui n’avaient pu rejoindre Marseille, bloqués pour la plupart au Cap Sicié. Cela ne concerne pas les IOR, les Grand Surprise et les Day-Boat puisque tous les inscrits y étaient présents (ou presque). Lesquels ont donc commencé à régater ce premier jour.“ Si cela a pu éviter quelque casse matérielle…
Bertrand de Broc, un parrain engagé
“C’est quand même un honneur !“. Le skipper de renom (autour du monde…) ne cachait pas son bonheur d’être parrain de cette 50ème SNIM, ni son plaisir à embarquer sur plusieurs bateaux. Aujourd’hui, pour l’ouverture, il a rejoint Alex Boronat sur son Far East 28. Mais sa présence à Marseille, c’est aussi pour défendre la voile locale. “Il manque ici, dans le Sud Est, un vrai pôle de course au large. Dans la lignée de ce que fut Alain Gabay. On attend un bateau « PACA », on attend que des entreprises locales s’engagent à fond dans la course au large.“
Voilà un parrain qui ne garde pas la langue, même cousue, dans sa poche…
SNIMNIOUSES N°1
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SNIMNIOUSES N°0
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Une dizaine de nationalités (russe, suisse, belge, italienne, anglaise, allemande, luxembourgeoise…) au sein d’une flotte de 130 bateaux (1500 marins) prêts à en découdre, la présence d’unités spectaculaires et rapides, pour la première fois sur le plan d’eau marseillais, c’est le plateau que s’apprête à offrir la 50e édition de la SNIM, organisée par la Société Nautique de Marseille.
Ils viennent d’Ancône, de Monaco, de Cannes, de Saint-Tropez, et encore de Banyuls, de Palavas et de La Grande Motte. L’ensemble de l’arc méditerranéen a cédé au chant des sirènes de la 50e. Vous avez dit rapide ? La poignée d’IOR présente pour renouer avec le souvenir des premières SNIM, donnera le tempo d’une édition qui présentera un plateau de qualité en IRC, rarement vu depuis une dizaine d’années. En jeu ? Une victoire de prestige recherchée par l’ensemble des régatiers méditerranéens… et bretons.
La 50e Semaine Nautique Internationale de Méditerranée sera Sport en mer et Rock à terre!
Un demi-siècle d’histoire…
La plus célèbre des semaines de la voile en Méditerranée, à Pâques, est un véritable livre ouvert sur plus d’un demi-siècle de l’histoire du yachting. En 1966, la SNM, sous l’impulsion de son vice-président, Coco Cahler, crée la Semaine Nautique Internationale de la Méditerranée qui, dès sa première édition, atteint l’échelon européen. Marseille se hisse au niveau international, des grandes classiques de la voile comme les semaine de Gênes, de Cowes et de Kiel.
L’embellie de la SNIM dure plus de dix ans et les initiales de la grande épreuve marseillaise font le tour de la planète. Les grandes nations de la voile comme l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, les USA, l’Australie et la Nouvelle-Zélande y sont représentées par leurs meilleurs équipages.
Les grands marins vainqueurs des plus célèbres courses océaniques contribuent à la gloire de la SNIM. À l’exemple d’Alain Colas ou d’Eric Tabarly qui, après avoir remporté en 1967, la Fastnet et Sydney Hobart, avec Pen Duick III, est le premier à s’aligner au départ de l’épreuve marseillaise, en septembre 1968, avec Olivier de Kersauson, à bord de Palynodie III. De son côté, le Baron Bich engage lors de la 4e SNIM, ses trois 12m JI, Sovereign, Constellation et Kurewa, dans le cadre de la préparation du premier défi français à la Coupe de l’America de 1970. On peut également citer Franck Cammas qui a appris à naviguer à La Nautique sur le bateau Pacohe appartenant à André De Laleu à ce moment-là, vice-président, Loïck Peyron, Lionel Péan et Bertrand de Broc, parrain en 2015.
Pour cette 50e édition, la Nautique a décidé de réunir sur un même plan d’eau des prototypes ou bateaux de série (Mauric, Carter, Stephens, Tortarollo…) de courses anciens IOR des années 70 et des monstres tel que SFS II…
Le plateau des “anciens“ compte une douzaine d’ex IOR, avec six one tonners qui croiseront le fer chaque jour, sur un parcours côtier. Fidèle à son histoire et tourné vers l’avenir, le club marseillais met à l’honneur les IOR en passe de devenir à leur tour des classiques.
En IRC1, les bijoux de la princesse…
S’il en est un que l’on ne verra pas forcément à la lutte pour la première place, c’est Wallyno, qui sera l’une des grosses attractions de la 50e SNIM. “Le bateau et l’équipage se remettent en route. C’est la première régate d’un programme qui nous mènera à la Giraglia, aux Championnats du Monde des Mini Maxi à Porto Cervo et aux Voiles de Saint-Tropez. Nous avons envie d’attaquer la saison plus tôt, cette année. C’est la première fois que nous naviguerons à la SNIM et même dans les eaux marseillaises. Et il n’y a pas de raison que l’on ne revienne pas“, sourit Quentin Le Labour, capitaine d’un Wally plutôt habitué aux eaux tropéziennes… ancien vainqueur de la SNIM. Le bateau au design futuriste, très à l’aise dans le petit temps, retrouvera le Swan 601 Arobas, son meilleur ennemi, au sein d’une classe IRC1 (sept bateaux) qui, conformément au règlement du Championnat de France Promotion des équipages en IRC, aura son propre classement.
Si c’est la première fois qu’un Wally fait honneur à la SNIM, il n’en est pas de même pour Team Vision Future (GP42), champion de France 2014 de course en équipage, un habitué de la rade, comme Genapi, l’autre GP42. Le reste de la flotte, que l’on retrouvera sur le rond nord, sera composé du Soto 40 Glen Ellen XXII, du BT52 Coyote, et de l’incroyable SFS II de Lionel Péan, acquis dans l’urgence, après le terrible incendie qui a détruit SFS au mois de janvier. Le Tropézien à la barre de son nouveau VOR 70 est tout heureux de se retrouver à Marseille. “La première victoire pour nous, c’est d’être présent à la SNIM, sourit le parrain de l’édition 2014. Cette année, il y a une belle classe IRC1. On va pouvoir se mesurer aux ténors de la série, même si on est bien conscient que notre bateau n’est pas encore optimisé pour cela…“
La grande bagarre en IRC2
Les bateaux de la SNM ont été souverains de la classe IRC2 en 2014, avec un triplé Glen Ellen V, Alizée, Magic Twelve, à l’issue du championnat Méditerranée. Mais la concurrence s’annonce au portillon en cette année 2015. Avec l’arrivée de nouveaux A40 RC, dont celui du Russe, Konstantin Pitsov, “ça va être une autre paire de manches“, reconnait Laurent Camprubi sur son XP44 Alizée, qui vise… le titre de champion IRC2 Méditerranée en 2015, après être venu mourir à trois petits points de la première place du A40RC, Glen Ellen V. “L’objectif est de reprendre le titre à mon ami Dominique Tian, qui s’est dit géné d’avoir battu ses amis en 2014“, plaisante le Marseillais. Geranium Killer de Daniel Pithois (UNM) et Vito 2 de Gian Marco Magrini (SN Saint-Tropez) complètent la flottille des A40RC. À surveiller de près le X43 de Stéphane Roche (UNCL) et le Swan 45 de Pier-Franceso Di Giuseppe, tout deux nouveaux venus. De loin. Et pas pour rien !
Les amateurs en force en IRC 3 et IRC 4 !
Le gros de la flotte. Des amateurs, des passionnés qui ne comptent pas le temps qu’ils passent à préparer leur bateau, écument les mers pour convoyer, régatent le temps d’un week-end et enfin, ramènent leur bateau à bon port… Ils y consacrent du temps, beaucoup. De l’argent, beaucoup. Et le reste ? Peau de chagrin… Régater quand on est amateur demande des sacrifices. Un exemple ? Jean-François Faou, breton de naissance et avocat parisien, a choisi la SNIM pour renouer avec la compétition, après vingt ans de kite. “A l’époque, j’avais arrêté car ça devenait l’enfer de devoir chercher sans arrêt des équipiers…“ Là, reprend-il, je viens à la SNIM, qui pour moi est une régate de prestige, avec Loen Gouez (traduction ours mal léché), un Sunfast 3200 que j’ai acquis, il y a un peu moins d’un an.“ Basé à Port-Grimaud, le bateau cherchera à jouer un rôle d’outsider, et le propriétaire skipper “à prendre du plaisir sous le soleil marseillais. Grâce à La Nautique, et à sa bourse aux équipages, j’ai monté rapidement un équipage intéressant. On n’a pas d’ambitions au général, mais on espère quand même taquiner les meilleurs…“ Dans cette catégorie, où les bateaux mesurent dix mètres, il faudra suivre le combat que se livreront les Sunfast 3200 et les A31. En IRC 3, le nouveau venu, Dare Dare, un Dufour 36, devrait se mêler à la lutte avec les deux bateaux phare de la SNM, Tahina et Jin Tonic Sequel, et l’éternel arbitre de la catégorie, Jean-Claude Bertrand, sur son A35, Tchin Tchin.
Du rock et des sensations pour le grand public !
Comme chaque année, le grand public est invité à participer à l’opération Régate en vue, qui se déroulera le samedi 4 avril. Des navettes sont mises à disposition des amateurs de voile, qui peuvent, gratuitement, assister aux régates dans les deux rades sud et nord. A bord, pour suivre et comprendre la stratégie des équipage, les commentaires avisés d’un spécialiste. Renseignements auprès de l’Office de la Mer.
Ce même samedi 4 avril, en fin de journée, la Nautique, en partenariat avec RTL2, organise une grande soirée rock, où se produiront deux groupes – les Beat Cheese et les Deloreans – au son des meilleurs morceaux de groupes mythiques (U2, Bon Jovi, Rolling Stones, REM, Depeche Mode, Blur, Shaka Ponk…)
Esprit festif et rock sur le Quai de Rive Neuve, en face de la nautique, à partir de 19h30, samedi 4 avril.
Pour contacter l’Office de la mer pour Régate en vue: 04 91 90 93 93
À un peu plus d’une semaine de cette 50e édition anniversaire, la SNIM s’apprête à battre le record de participants sur ces cinq dernières années, avec déjà 123 bateaux inscrits et huit nationalités différentes, présentes.
En effet, depuis 2011, cette barre n’avait plus été franchie. Ils sont nombreux, venus d’Ancone, Monaco, Cannes, Saint-Tropez, et encore Banyuls, Palavas, La Grande Motte à s’être laissés convaincre par le chant des sirènes de la 50e SNIM.
Si la monotypie sera bien représentée avec une vingtaine de Grand Surprise, dont un quart de la flotte qui naviguera sous les couleurs de la Banque Populaire, l’IRC présentera un plateau tout aussi qualitatif que quantitatif !
Une centaine de bateaux composeront les quatre catégories. Honneur aux majestueux IRC1, qui, au nombre de sept pour l’instant, et conformément au règlement du “Championnat de France Promotion des équipages en IRC, auront leur classement. Autour de SFS, le nouveau VOR 70 de Lionel Péan, qui devrait avoir un rating moins important cette année, notons la présence de Wallyno, le tout premier Wally présent sur la SNIM ! Skippé par le Monégasque Benoit de Froidmont, ce bateau au design futuriste sera l’une des attractions de l’édition 2015, où La concurrence sera rude avec les inévitables GP42 Team Vision Future et Genapi.
En IRC2, classe où les bateaux de la SNM ont été souverains en 2014, la lutte s’annonce intense. Avec l’arrivée de nouveaux A40RC, dont celui du Russe, Konstantin Pitsov, “ça va être une autre paire de manches“, reconnait Laurent Camprubi sur son XP44 Alizée, qui vise… la première place en 2015, après être venu mourir à trois petits points de la première place du A40RC, Glen Ellen V, de Dominique Tian en 2014. Geranium Killer de Daniel Pithois (UNM) et Vito 2 de Gian Marco Magrini (SN Saint-Tropez) complètent la flottille des A40RC. À surveiller de près le X43 de Stéphane Roche (UNCL) et le Swan 45 de Pier-Franceso Di Giuseppe tout deux nouveaux venus… De loin, et pas pour rien !
Les jauges IRC 3 et IRC 4 auront un gros contingent de bateaux, avec des nouveautés, comme Dare Dare, un Dufour 36 en IRC 3, qui viendra se mêler à la lutte avec les deux bateaux phare de la SNM, Tahina et Jin Tonic Sequel, et l’éternel arbitre de la catégorie, Jean-Claude Bertrand, sur son A35, Tchin Tchin.
Loïc Fournier-Foch, l’homme par qui le Grand Surprise “est apparu“ sur les côtes marseillaises, annonce une vingtaine d’engagés au sein d’une classe monotype qui possédera un rond dédié exclusivement pour régater.
“Nous avons inscrit dix-huit bateaux et nous attendons encore quelques réponses, affirme le patron de Teamwinds. Après le championnat de France IRC qui s’est disputé en novembre 2014 sur cette série, le support Grand Surprise continue de faire des émules, pour sa troisième participation à l’épreuve.
“De nombreuses sociétés nous sollicitent, des comités d’entreprise comme Airbus, Airbus hélicoptères, Areva, la Banque Populaire Provençale Corse, Thalès… Ils viennent de Paris, louent un bateau que l’on prépare consciencieusement avec de bonnes voiles, pour se retrouver dans les conditions d’une véritable régate, où ils veulent performer“.
Objectif avoué dans les années à venir ?
Une quarantaine de bateaux sur la SNIM ! “C’est un objectif plus que raisonnable…“
Tout le monde le sait, la SNIM possède une place à part dans le cursus de tous les coureurs. La régate printanière qui lance la saison méditerranéenne, est célèbre pour ses conditions de navigation, et tous ceux qui ont déjà couru une manche de brise par mistral et grand ciel bleu en rade de Marseille, s’en souviennent toute leur vie de coureur.
Pour mémoire, l’an dernier, les IRC 1, 2 et 3 avaient fini l’édition avec 9 manches (Grande Course comprise) validées au compteur (un record à battre), avec toutes les couleurs du temps et toutes les forces de vent ! Cette année encore, une part belle sera faite aux IRC en rade nord et sud qui donneront du virement à retordre à une flotte composée des bateaux les plus affutés du circuit méditerranéen.
À tout seigneur tout honneur, Team Vision Future, le GP 42 de Jean-Jacques Chaubard, skippé par Mickaël Mergui, champion de France en titre en IRC et vainqueur en IRC1 sur l’édition 2014 de la SNIM, fera office de grand favori et de bateau à battre pour l’ensemble des outsiders de l’IRC1.
On retrouvera également le Glen Ellen V de Dominique Tian, dauphin du bateau toulonnais au niveau national, Alizee et Magic Twelve les héros toujours surmotivés de la Nautique, à domicile, devant leur public. Attendues aussi, les somptueuses unités comme les Grand Soleil 54, BC 52, Ker 53, Swan 42 ou Soto 40 qui animeront la rade nord. L’IRC 4 représentera, une fois n’est pas coutume, le plus gros contingent de compétiteurs engagés sur la SNIM ! Des bateaux 100% amateurs, 100% passionnés qui se retrouveront pour battre le fer en rade sud.
Attendues aussi, les somptueuses unités comme les GP42, Swan 601 ou Soto 40 qui animeront la rade nord.
Un mois jour pour jour après la perte de leur voilier le VOR 70 SFS (ex Abu Dhabi lancé en 2011), entièrement détruit dans un incendie alors qu’il était en chantier, les dirigeants de SFS (Securities & Financial Solutions) et le skipper Lionel Péan ont annoncé l’acquisition d’un autre VOR 70, l’ex Puma skippé par l’Américain Ken Read lors de la Volvo Ocean Race 2012 et sistership de Groupama, bateau vainqueur de cette même édition. Ainsi qu’il l’avait immédiatement annoncé dès la découverte de la destruction du voilier SFS, Patrice Gilles, président fondateur de SFS, maintient le cap de l’engagement du Groupe dans la voile avec Lionel Péan. “Face à ce coup dur, nous avons immédiatement demandé à Lionel d’envisager toutes les solutions de remplacement du bateau détruit, explique-t-il. “On préserve avec ce bateau, tout le travail et le vécu accumulés en 2014, reprend de son côté, le skipper tropézien, lorsque nous étions partis d’une page blanche sur le VOR 70 SFS. Et nous sommes très contents de pouvoir participer à l’anniversaire de la SNIM, au début du mois d’avril…”
Il flotte un air de Sport et de Rock sur la 50e SNIM, organisée par la Société Nautique de Marseille, du 3 au 6 avril prochain. Une édition anniversaire qui va offrir un plateau IRC copieusement garni. Des équipages qui en découdront sur les meilleurs parcours construits et côtiers choisis parmi la trentaine de possibles et sur la grande course qui pourrait mettre tout le monde d’accord.
Bertrand de Broc, son nom enfin autour de la SNIM !
Bertrand de Broc qui en est le parrain, inscrira pour la première fois, son nom sur l’épreuve marseillaise. Le skipper habituellement solitaire naviguera sur un plan d’eau qu’il a déjà “testé“ à plusieurs reprises. En monotypie, la flotte des Grand Surprise, présente depuis déjà deux ans, continue à s’épaissir et viendra compléter un contingent, où l’on retrouvera aussi les IOR qui ont fait la grandeur de la SNIM il y a moins d’un demi-siècle. Le navigateur en solitaire Bertrand de Broc a connu Marseille à travers le Tour de France à la Voile et la Route des Îles. Il a encore séjourné avec son trimaran devant l’hôtel de Ville, il y a une dizaine d’années. La SNIM est une grande première pour lui, même si des souvenirs d’enfance résonnent ici et là, d’anecdotes en histoires entendues “avec des gars comme Troublé“.
Comme il n’est jamais trop tard, le marin breton est ravi que la Société Nautique de Marseille ait pensé à lui !
“Très honoré que l’on me sollicite pour être le parrain de la 50e SNIM, avance-t-il humblement. Je serai présent durant toute la manifestation, et je compte bien naviguer, confie celui pour qui la ville de Marseille revêt une valeur symbolique. “En 2012, quelques semaines avant le départ du Vendée Globe, je rentre de Porquerolles et je discute avec des gens qui me racontent que lorsqu’ils ont un rêve, ils vont à Notre Dame de la Garde. Ils me déposent à Marseille, et du coup, ce qui n’était pas prévu, je prends un taxi et je monte à Notre Dame de la Garde, pour allumer un cierge. Ça m’a beaucoup marqué…“
En attendant, c’est au milieu des IRC2 que l’on devrait retrouver le skipper du célèbre Imoca Votre nom autour du Monde. Et de conclure souriant : “il n’est pas exclu, qu’un jour, je vienne vivre à Marseille…“
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La Société Nautique de Marseille organise la 50e édition de la Semaine Nautique Internationale de Méditerranée (SNIM) à Marseille, du 3 au 6 avril 2015. Cette édition anniversaire sera Sport en mer et Rock ‘n roll à terre avec deux soirées concerts. Elle renoue avec son passé, en accueillant une trentaine de bateaux de la jauge IOR, qui régateront durant ces quatre jours, venant étoffer un large plateau issu de la classe IRC et des monotypes.
Une flotte exceptionnelle de 200 bateaux est attendue pour fêter la 50e !
“Dès sa première édition, la SNIM est un véritable succès international, explique Jean-Paul Vernet, vice-président de la Nautique et propriétaire d’un IOR, avec l’ensemble des grandes nations de la voile, qui sont réunies. Italiens, Australiens, Néo-zélandais… Très rapidement, la SNIM devient un laboratoire d’essai pour les grandes épreuves mondiales de la course au large, pour les dériveurs, et bien sûr les unités jaugées IOR en particulier le one tonner. Dès les années 70, 80 des marins de renom arpentent les pannes et le pavillon flottant de la Nautique : Tabarly et son Penduick III, Michel Malinovski, Gaston Defferre sur Palynodie, Alain Gliksman sur Raph, Giorgio Falk et son Guia, Herbert Von Karajan sur Helisara… la liste est loin d’être exhaustive. La SNIM devient rapidement l’étape incontournable pour la préparation des grands championnats IOR de l’époque : One ton cup, Half ton cup, Quarter ton cup, Admiral’s cup… Nous sommes au début de la professionnalisation et il y a donc à cette occasion une véritable lutte d’influence entre les différents acteurs de ces épreuves à venir, que ce soit entre les skippers mais aussi entre les architectes comme Stephens, Mauric, Carter, Peterson, Holland, Farr, Finot… les constructeurs comme Sangermani, Heger, Camper, sans oublier les accastilleurs internationaux comme Barbarosa, Lewmar, les voileries comme Hood, North, fabricants de mats… Tout ce beau monde était donc regroupé à Marseille pour la SNIM pour une seule raison : L’IOR produit des bateaux sûrs, rapides avec un circuit planétaire de premier ordre. La SNIM est au sommet de ce circuit en méditerranée…“
Une trentaine de ces bateaux sont attendus à Marseille, en parallèle de l‘imposante flotte IRC et des monotypes, mais Jean-Paul Vernet lance un appel – “car il en existe une petite centaine en Méditerranée“ – à ceux qui ont envie de se faire plaisir et d’envoyer du bois, avec nous…“ Chaque jour, ces anciennes bêtes de course s’affronteront sur un parcours côtier dédié et taillé sur mesure.
Les éditions se sont multipliées, la jauge IOR a fait progressivement place à la jauge IRC. Le lien entre les deux jauges est étroit, puisque la plupart des anciens IOR sont jaugés IRC. Un demi-siècle plus tard, la Société Nautique de Marseille perpétue la tradition, puisqu’elle vient de remporter, pour la quatrième année consécutive, le titre de meilleur club de France IRC décerné par l’Union nationale pour la Course au large (UNCL) pour les résultats de ses bateaux. Elle place également l’un de ses fers de lance (Glen Ellen V) sur la deuxième marche du podium du Championnat de France.
80 bénévoles pour un accueil aux petits soins sur la 50e ! La Société Nautique de Marseille, à l’occasion de cette 50e édition anniversaire, met les petits plats dans les grands, en proposant un accueil personnalisé aux concurrents présents. “On a décidé de constituer un groupe de bénévoles, qui aura à charge, chacun d’entre eux, une dizaine de bateaux sur les pannes, explique Philippe Peytou, responsable de la commission sportive de la Nautique. L’objectif est notamment, d’informer les équipages, en temps réel, sur le programme et ses éventuelles évolutions, la distribution de la presse (La Provence, Voiles et Voiliers et le SNIM niouze), et enfin, ce qui nous tient particulièrement à cœur, la distribution – avec explications – des outils nécessaires à la collecte des déchets, avec une information précise sur le lieu où entreposer ces déchets. Enfin, ces bénévoles répondront à toutes sortes de questions pratiques, concernant des adresses, des tarifs…“
Les Partenaires
BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
ULLMAN SAILS
SLAM
LES TOILES DU LARGE
USHIP
RTL2
LA PROVENCE
VILLE DE MARSEILLE
MARSEILLE PROVENCE METROPOLE
CONSEIL DÉPARTEMENTAL 13
REGION PACA
OFFICE DE LA MER
Sous l’égide de
FFVoile
UNCL
YACHT CLUB DE FRANCE
Organisation
Société Nautique de Marseille, Président : Raymond Lamberti
Responsable Commission sportive : Philippe Peytou
Secrétariat, inscriptions : Chantal Benigni regate@lanautique.com
Snimniouze : Alice Potheau
Facebook La SNIM / Twitter @La_Nautique (Séverine Prothon-Lalourcey)
Site internet : www.lanautique.com
Photos Snim libres de droit : Piérick Jeannoutot
Vidéo Snim : Mado Sassy
Pour tout savoir sur la SNIM 2015, 50e édition Sport & Rock’n Roll
Sur la plus belle rade du monde
Sur cette organisation sur l’eau de niveau international
Et comment le carbone rend hommage au bois
Téléchargez la plaquette de la SNIM50e !
SNIM 2015: la 5Oe !
Programme / Schedule
En fonction de la météo, le programme de vendredi, samedi et dimanche peut être modifié. Depending on weather, the programm could be changed.
Jeudi 2 Avril
08h00 à 21h00 Confirmation des inscriptions à la SNM
Thursday 2th April
08:00 am to 09:00 pm Registration at SNM
Vendredi 3 Avril
10h30 Briefing
15h00 Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
19h Cocktail ouverture sur les quais de la SNM
Friday 3th April
10:30 am Briefing
03:00 pm First warning signal for one or more races
07:00 pm Opening cocktail on the quay
Samedi 4 Avril
09h30 Briefing
11h00 Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
Soirée ROCK
La pint de bière offerte par la SNM (lieu SHAMROCK)
20h Soirée des Équipages sur invitation (lieu Nul part Ailleurs)
Saturday 4th April
09:30 am Briefing
11:00 am First warning signal for one or more races
ROCK party
A pint of beer offered by the SNM (venue SHAMROCK)
08:00 pm Crew Party by invitation (venue Nul part Ailleurs)
Dimanche 5 Avril
09h30 Briefing
11h00 Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
La pint de bière offerte par la SNM (lieu SHAMROCK)
19h30 Cocktail dînatoire sur invitation (lieu Nul part Ailleurs)
Sunday 5th April
09:30 am Briefing
11:00 am First warning signal for one or more races
A pint of beer offered by the SNM (venue SHAMROCK )
19.30 Cocktail reception by invitation (venue Nul part Ailleurs )
Lundi 6 Avril
09h30 Briefing
11h00 Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
19h00 Proclamation des résultats – Remise des Coupes
Monday 6th April
09:30 am Briefing
11:00 am First warning signal for one or more races
07:00 pm Final results – Prize giving
IRA IRC1/IRC2 | IRC1 pour info | IRC2 pour info | IRC3 | IRC4 | IOR | DAYBOAT | GSR |
COURSE1 | COURSE1 | COURSE1 | COURSE1 | COURSE1 | COURSE1 | ||
COURSE2 | COURSE2 | COURSE2 | COURSE2 | COURSE2 | COURSE2 | ||
COURSE3 | COURSE3 | COURSE3 | COURSE3 | COURSE3 | COURSE3 | ||
COURSE4 | COURSE4 | COURSE4 | COURSE4 | COURSE4 | COURSE4 | ||
COURSE5 | COURSE5 | COURSE5 | COURSE5 | COURSE5 | COURSE5 | ||
COURSE6 | COURSE6 | COURSE6 | COURSE6 | COURSE6 | |||
COURSE7 | COURSE7 | COURSE7 | COURSE7 | COURSE7 | |||
COURSE8 | COURSE8 | COURSE8 | COURSE8 | ||||
COURSE9 | COURSE9 | ||||||
COURSE10 | COURSE10 | ||||||
COURSE11 | |||||||
GENERAL | GENERAL | GENERAL | GENERAL | GENERAL | GENERAL | GENERAL | GENERAL |
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