La SNIM 2016 est bel et bien terminée… Un immense merci à chacun des coureurs qui s’est déplacé et qui a contribué à la réussite de la manifestation.
MERCI aux bénévoles qui se sont donnés sans compter pendant quatre jours, sur mer et à terre, et qui travaillent depuis des mois pour que le moindre détail soit prévu.
Entre une course nuit aux allures de Volvo Ocean Race, un temps printanier, un vent offrant des conditions de navigation diverses et variées et de belles “fiestas“, la SNIM des 50 ans n’a pas manqué à sa réputation de rendez-vous sport et rock ! Chacune des catégories a accouché d’un vainqueur qui a su gérer l’alternance des difficultés ! Rendez-vous en 2017 !
SNIMaddict !
A quatre secondes de l’heure limite (15h) pour lancer une manche, Philippe Faure, Président de comité du rond nord ( IRC1, 2, 3) n’a pas boudé son plaisir d’en renvoyer une seconde et dernière, pour clore cette édition en beauté. Les habitudes ont parfois du bon ! Et la SNIM s’évertue à offrir des conditions de navigation variées aux participants sur un terrain de jeu validé par tout marin qui se trouve entre Marseille et Knokke le Zout. Avec un jour de gros temps, un jour de vent bien établi et deux jours de tactiques, la 51è du nom a permis aux 1500 marins présents de s’éclater durant quatre jours. Dès vendredi, la flotte est partie sur une queue de vent d’est, avec une bascule en mistral noir et son lot de grosses vagues. Le tout avec un vent soutenu et des rafales à 38-40 nœuds.
Samedi, conditions de rêve. Le petit mistral s’est ensuite établi au nord-ouest avec une houle résiduelle qui restait de la veille et un vent de 15 nœuds, sous un beau soleil printanier ! Dimanche heureux, avec pluie et un vent qui a reviré à l’est pour une douzaine de nœuds, et une bascule nord ouest, arrivée assez tard et pas très franche. Et enfin, vent nord-ouest un peu hésitant, ambiance brises côtières, avec des options pour rechercher la pression, pour le lundi de pâques !
A l’arrivée, les podiums complets sont : En IRC1,Team Vision Future s’offre un superbe grand chelem avec sept victoires, pour une première place, avec sept petits points. Après le “bouillon“ de la course de nuit, l’autre TP52 de la flotte, Arobas 2, s’est bien repris en accrochant un podium, juste derrière Magic Twelve de François Pailloux, le local de la classe, qui s’offre la dernière manche. Le trophée Jean-Paul Letrosne, du bateau le plus rapide en temps réel, revient logiquement à l’élégant VOR 70 du Team SFS aux mains de Lionel Péan et de son équipe de choc.
En IRC2, la petite surprise de cette SNIM est à mettre au crédit des Tropéziens de Team Chalets du Soleil, qui raflent la mise devant Glen Ellen V, l’immense favori de la catégorie. Avec cinq victoires et deux deuxièmes places, l’équipage de Philippe Saint-André a bouleversé la donne dans une catégorie “très marseillaise“. Geranium Killer avec Dimitri Deruelle à son bord, complète le podium.
En IRC3, Gilles Pagès l’avait annoncé dès le premier jour. “Je viens pour gagner“. Le Héraultais sur TIP a joint les paroles aux actes. Les Hyérois d’Euro-Voiles terminent à la deuxième place devant le breton/belge Mataf. Déroute imprévue des deux gros outsiders marseillais Jin Tonic (malgré deux victoires) et Tahina Socafluid qui terminent à des modestes 6e et 7e place.
En IRC4, Sun Day l’emporte face à une belle concurrence, pour la deuxième année consécutive. Meltem, le bateau le plus éloigné de l’ensemble de la flotte (Banyuls), prend la deuxième place, avec deux belles victoires pour clore cette SNIM. Ar Wech All complète le podium.
En Surprise, les Suisses ont fait le déplacement avec beaucoup de sérieux et d’application, en prenant les deux premières places du championnat Méditerranée avec CER2 Genève Aéroport (Nicolas Groux) devant Tchhheüstekip (Olivier Legeret). Le Tricolore Goaly (Nicolas Beauregard) complète le podium.
Enfin, en Grand Surprise, la victoire revient à l’inoxydable Loïc Fournier-Foch.
Le bilan de Raymond Lamberti (Président de la Société Nautique de Marseille)
“Cette SNIM a été rock’n Roll ! Avec 130 bateaux et 1500 marins, nous avons eu un plateau quantitatif et qualitatif, à la hauteur de nos espérances. Je tiens à remercier la totalité des participants, car c’est grâce à eux que la manifestation est belle et qu’elle se déroule dans les meilleures conditions que ce soit sur le plan de la navigation et de la sécurité. L’ensemble des parcours a pu être réalisé grâce à l’excellence de nos comités de course, qui a permis de disputer un nombre conséquent de manches. Mention également à nos 95 bénévoles, sur le pont depuis une semaine, de 6h à minuit. Je remercie enfin nos partenaires institutionnels que sont la Ville de Marseille, le Conseil Départemental 13, le Conseil Régional PACA et la Métropole. Nous avons également la grande satisfaction d’avoir à nos côtés, la Banque Populaire Provençale Corse, partenaire officiel de la Fédération Française de voile. La 52e édition de la SNIM se déroulera durant l’année Marseille Capitale européenne du sport. A cette occasion, nous espérons revoir l’ensemble des présents cette année, et nous aimerions que les coureurs ravis puissent faire la publicité nécessaire autour d’eux, pour un objectif d’une SNIM à 200 bateaux !“
Marie Barnue, la tacticienne qui n’arrête pas de gagner !
Pour ce week-end pascal, Marie Barnue a quitté son laser pour embarquer à bord d’un habitable. Elle n’a pas encore vingt ans mais son palmarès est déjà impressionnant : championne de France espoir de laser radial, 2e au championnat d’Europe des –19 ans en 2014. L’an dernier, sa première SNIM s’est soldée par une victoire de son bateau, Sun day. Même combat en 2016 où le bateau de Frédéric Nicaise s’impose au général, en IRC 4 après cinq manches victorieuses. “Il y a beaucoup plus de bateaux que l’an dernier en IRC 4, ça fait plus de compétition, plus de sport”, raconte-t-elle. “On sait qu’à la SNIM, il y a toujours de belles courses et beaucoup de jeu, et puis c’est agréable d’être accueilli avec le petit-déjeuner et l’apéritif tous les jours… C’est une ambiance que l’on ne voit pas partout.“ Une femme tacticienne sur un bateau d’hommes ? Elle éclate de rire : “Je ne m’étais même pas posé la question ! Le tacticien est respecté et écouté, que ce soit un homme ou une femme, n’a aucune importance. Je navigue avec cet équipage depuis toute petite, l’ambiance à bord est géniale… et c’est évident pour chacun que les femmes ont toute leur place sur un bateau.“
Surprise partie
Ils sont venus de toute la Méditerranée pour leur championnat qui se déroule durant la SNIM. Sandro Kuster, lui, vient de Zurich, et avec son équipage d’Hypnotic, ils ont fait dix heures de route pour venir courir à Marseille. “C’est notre première vraie régate de cette ampleur. Ici, il y a bien plus de vent qu’en Suisse, ça aussi c’est nouveau pour nous ! Nous avons pu visiter un peu la ville, c’est très beau, et pour la navigation c’est un plaisir. Nous sommes très contents et nous reviendrons naviguer dans la rade à la première occasion !“ L’équipage de Mister X vient de Palavas pour sa 1è SNIM. “Je mets une mention très très bien pour cet éco-évènement, explique Anne-Laure Serre, pour le recyclage, pour les gobelets à conserver… C’est vraiment important de sensibiliser tout le monde à l’écologie, surtout les générations plus âgées qui n’ont pas encore ce réflexe. Niveau mer c’était parfait, un comité de course très réactif et professionnel, des parcours agréables et une bonne gestion pour une flotte aussi importante. Nous reviendrons avec plaisir !“ Malgré un podium manqué de peu…
Des Bretons à Marseille !
“C’est quand même beaucoup plus facile de faire venir des Bretons à Marseille que l’inverse : mes vieux os sont attirés par le soleil et mes yeux, par les paysages magnifiques de la rade“, blague-t-il. Jean-Yves Le Gall est belge, mais l’équipage à bord de son bateau Mataf est breton. Ils témoignent : “C’est une belle ambiance que l’on trouve ici ; il y a moins d’unités qu’en Bretagne, mais davantage de gros bateaux. Sur la course de nuit, avec des conditions pareilles, nous avons eu un petit goût de tour de France à la voile avec un bateau couché, une quille en l’air et un spi en voile de kitesurf, des claques à 38 nœuds…“ Le skipper reprend : “Pour moi la SNIM, c’est la régate incontournable si on veut entrer dans le circuit des régates en Méditerranée. C’est une vraie porte d’entrée, en termes de notoriété et de date dans la saison, et tout ça me donne envie de venir installer mon bateau à Marseille…“ Corentin Douguet fait également partie de l’équipage de Mataf et si c’est sa première SNIM, il est pourtant loin d’être un novice en voile. Figariste, il a gagné la mini-transat en 2005, a décroché deux troisièmes places sur la solitaire du Figaro en 2007 et en 2010, a gagné le Tour de Bretagne en 2015… “La SNIM pour moi c’est une belle épreuve, connue, réputée, et comme j’adore régater en Méditerranée c’était l’occasion de découvrir cette régate. Maintenant que nous avons pris nos repères, nous comptons bien revenir l’an prochain… et la gagner !“
Après la moto, le Figaro !
Denis Bouan est un champion retraité de la moto de vitesse. Vainqueur à neuf reprises du Tour de France moto (DarkDogTour) et champion de France Super Sport. “Après 17 ans, explique-t-il, j’ai eu envie de troquer ma moto pour un Figaro et je me suis offert celui d’Alain Gautier. Ça m’amuse ! J’aimerais monter un projet Figaro. Je viens de faire les 400 miles de Saint-Tropez en solitaire pour m’exercer, et le mois dernier, j’étais sur EFG Bank Monaco avec Sydney Gavignet, où nous avons remporté le Tour d’Arabie…“ Même combat que Jean Galfione ou Luc Alphand !
Après une première journée mouvementée, une deuxième journée ensoleillée et ventée, le dimanche de Pâques a encore offert une longue et belle journée de navigation, avec jusqu’à quatre manches validées pour certaines séries. Pour le tiers de la flotte encore en course pour la gagne, dans chacune des catégories, les bananes du jour avaient une petite saveur de quitte ou double ! Pertes et profits sur la SNIM !
Des perdants, mais pas encore de gagnants !
A mi-course, les traits du visage commencent à être tirés. La grande course est passée par là, la soirée antillaise de la veille n’a pas arrangé les choses, sans parler de l’heure de sommeil en moins.
La grisaille du ciel n’altère pas l’humeur badine de l’ensemble des coureurs, ravis de la traditionnelle douceur chocolatée du dimanche de Pâques, tombée du ciel sur le pont de leur bateau. “On les apprécie, sourit-on sur Vito, qui a arraché une belle troisième place sur la dernière manche de samedi. Gian Marco Magrini, le Luxembourgeois a monté un partenariat avec la SNST et la Mairie de Saint-Tropez pour donner leur chance aux jeunes. A bord, des étudiants aixois, toulonnais, niçois et des espoirs du Pôle match race d’Antibes. Son souhait ? “Fédérer la flotte des A40RC de Méditerranée afin qu’ils se retrouvent sur les mêmes régates du circuit IRC“. Un vœu partagé par Joël Xiberras, le barreur de Glen Ellen V, qui apprécie “de se retrouver dans une catégorie qui a des airs de monotypie…“
Le bateau de la SNM, après une somptueuse grande course, tarde à confirmer sur les parcours banane dominés par le surprenant et “tout aussi surpris“Team Chalets du soleil, qui enchaine les performances depuis deux jours, avec un magnifique accessit dans le côtier du jour et quatre victoires au total.
Chez les grandes unités, Ecbatane a rendu les armes, après la fracture au poignet et au bras d’Alain Monnier, son propriétaire. Le bateau reste à quai, pendant que Team Vision Future fait une razzia des manches. Du côté d’Arobas 2, l’équipage continue d’apprivoiser le nouveau TP52 pris en main, seulement cinq jours avant la SNIM. Et le souvenir est encore vivace de la mésaventure survenue au large de Cassis. “C’est une petite Ferrari, sourit un brin soulagé Christophe Bouvet, le skipper du Team depuis cinq ans. “On découvre son fonctionnement et on y va pas à pas. Je suis très satisfait de mon équipage, notamment durant la course de nuit, lorsque l’un de nos équipiers est tombé à la mer, vers 22h. Chacun dans son rôle, nous avons appliqué la règle de l’homme à la mer, de manière très stricte et avec sérénité. Déclenchement de la balise AIS, déclenchement homme à la mer sur ordinateur, déclenchement de la bouée flottante automatique et surveillance non stop de l’homme à la mer par l’un des équipiers…“
A l’occasion de cette journée qui a permis d’enchaîner banane, côtier (16 miles) et banane, le TP52 tropézien a repris du poil de la bête, terminant à une poignée de secondes de l’autre TP52, dans la première manche du jour.
Les IRC4 en terminent, de leur côté, avec leur 7e course. Sun Day, le JPK 1010 de Frédéric Nicaise truste les victoires, avec cinq premières places en sept courses. Les Varois seront difficiles à déloger…
La relève au collège…
Louis Barbet est le benjamin de la compétition. A 14 ans, il entame sa deuxième SNIM, tout sourire, sur Kertios 3. Pour sa première, il en avait à peine 10 mais il s’en souvient comme si c’était hier. “Ma première SNIM était aussi ma première régate… et ma première grande émotion marine : je me souviens d’un grand bord de près où nous nous prenions des claques de 45 nœuds, avec une gîte incroyable. Je n’ai pas eu peur, mais plutôt une bonne adrénaline, confiant dans mon père qui skippait. Depuis lors je meurs d’envie de refaire une SNIM pour retrouver ces conditions sportives. Je suis ravi de pouvoir embarquer à nouveau ! » Humble, Louis en oublierait presque de nous dire qu’il est champion de France en optimiste, 1er français aux championnats du Monde d’optimiste. Son rêve ? Un podium aux Jeux Olympiques, un jour.
Pourtant, il est très attiré par l’habitable qui lui promet déjà un avenir brillant. Louis s’est déjà fait embaucher sur la saison de la voile classique pour barrer un 6MJI, un joli voilier de tradition de la Nautique, et espère s’envoler vers la course au large… tout en restant fidèle, chaque année, à cette SNIM qui l’a toujours tant fait rêver.
Marseille : connexion Grand Surprise
Il vient d’enchaîner six victoires en huit manches mais ne pense même pas à l’évoquer. Loïc Fournier-Foch, créateur de Team Winds et skipper de Vieux-Farceur, se sent maintenant chez lui à Marseille. Inspiré, cet originaire de l’Ouest est installé depuis cinq ans dans la région et se démène pour ramener des Grands Surprises dans la plus belle rade du Monde dont il est tombé amoureux. “Depuis 2013, Marseille commence à devenir LA ville pour les séminaires d’entreprise et je profite de cette vague positive pour faire découvrir la ville vue de la mer. Notre philosophie, c’est de forger l’esprit d’équipe !“
Le baptême du feu
Pour l’équipage de Delphy, c’est une première : la première « vraie » régate pour ces marins, -des membres du comité d’entreprise d’EDF- qui, jusque-là n’avaient guère couru que des régates corporatives d’amateurs. “C’est clairement un autre niveau !“ confie «Manau», Emmanuel Rome, skipper du Grand Surprise. “Il y a des exigences techniques d’un niveau au-dessus : on n’a pas le droit à l’erreur, et il faut garder des capacités de concentration et des forces physiques maximales toute la journée. Quand on n’est pas habitué, ça surprend !“ Il conclut en un regard sur son équipage : “C’était une belle journée, forte et intense en émotions !“ Et ça se voit : ils sont épuisés et mouillés, mais le sourire est sur toutes les lèvres.
On s’était quitté sur la flamme, l’envie et la pointe de stress des uns des autres à l’approche de la Grande Course. La flamme s’est rapidement consumée, laissant place à une grande course enlevée, avec des conditions musclées, mais surtout une deuxième partie de course sportive voire de haute voltige, qui a usé les organismes ! Les derniers ont franchi la ligne sur le coup des 2h du matin ! Cette deuxième journée, qui s’est déroulé sous un grand soleil, dans un petit temps a offert un peu de répit aux équipages.
Casse, castagne et calvaire sur Cassidaigne !
“Au final, on a fait le chiffre d’affaire du pub, c’est moins cher qu’un spi éclaté…“ Le petit mot du matin au café, de Pierre-Alain Tocci (Tahina Socafluid – IRC3) l’un des cinq black flag de la journée d’hier, a pris tout son sens, après le large tour du d’horizon sur les pontons. Gilles Pagès (Tip), qui a pris la 3e place en IRC 3, et présent sur la SNIM, “uniquement pour la gagne“, abonde. “On s’est régalé pour aller jusqu’à la bouée de l’île verte, mais au retour, on s’est bien mouillés. Notre option terre n’a pas payé puisque les deux Sun Fast terminent devant nous. Nos concurrents directs ? Pierre-Alain, je lui ai dit : « Ne regrette pas, tu n’as rien cassé… » Ça va être plus compliqué pour Jin Tonic, qui fait la course, malgré un black départ. Donc il ne peut pas retirer la manche, et en plus, il déchire son spi.“
Long calvaire pour les catalans d’Arouel, derniersarrivés après 2h du matin et près de 11h de navigation dans le dur.
Des allures de Volvo…
Du côté des grandes unités, la bouée à contourner, signe du retour, avait été jetée aux Embiez. Si la première partie de la grande course a été unanimement plébiscitée par l’ensemble des marins pour son côté fun, le retour sur Marseille devait prendre l’allure d’une galère au propre comme au figuré, avec des creux de quatre mètres et des pointes à 40 nœuds ! “On a eu une mer très hachée, explique Philippe Faure, président du comité de course. Certains ont fait relâche à Bandol ou à La Ciotat, pour ne pas prendre de risques…“ Les autres ont joué !
Même SFS II, taillé pour ce type de situation, s’est malgré tout trouvé à plusieurs reprises avec le pont submergé par les vagues. “SFS II est un bateau extraordinairement marin“ témoigne Guillaume Florent. “Ce fut une course au demeurant très amusante, dans une ambiance musclée qui rappelle la Volvo Ocean race, où nous avons été amenés à négocier tous les types d’allures.“
Si on s’est bien amusé sur SFS, la “navigation Volvo“ n’a pas fait rire tout le monde. “Avec 20/22 nœuds, on s’est éclaté sur le grand bord de portant jusqu’aux Embiez, raconte Mickaël Mergui, vainqueur en compensé, qui découvre peu à peu le TP52. Quant au retour, une autre histoire. “On a pris des gerbes d’eau sur le pont, comme sur la Volvo, avec des claques à 37 nœuds. A partir de Cassis, on a préféré jouer la sagesse pour ne pas prendre de risques et arriver entiers. Ce qui est certain, c’est que l’on découvre le bateau, et qu’au niveau sécurité, on a vu beaucoup de choses…“
Avec un homme à la mer pendant une vingtaine de minutes – pas le moindre bobo – Arobas 2 a frôlé la catastrophe. Michel Gendron, skipper d’Adrenaline, a chuté sur le pont et s’est cogné le visage, lors d’un empannage musclé vers Cassidaigne. Le bateau a rallié La Ciotat pour le confier aux pompiers. Le Marseillais s’en tire avec six points de suture et une grosse contusion au visage.
“J’ai vu beaucoup de monde ce matin, témoigne Estelle Chollier, somatopathe qui a installé son cabinet éphémère, sur la SNIM. Cervicales, épaules abimées, contractures musculaires dues aux froid et à l’effort physique, mal de dos lombaires…“
N’en jetez plus, la coupe est pleine !
Même son de cloche du côté de Joël Xiberras, skipper de Glen Ellen V, vainqueur en IRC2, savoure, ce matin, en attendant de repartir. “La descente sous spi a été très chaude, avec des claques à 40 nœuds et il y a eu une belle bagarre entre les trois A40RC, et notamment Team Chalet du Soleil, avec qui on a fait un chassé-croisé. Il y a eu beaucoup de casse sur cette course, avec des spis déchirés, nous, un problème de foc… Sacrée mise en bouche !
Journée de rêve sur Marseille
Grand soleil ! Les quarante nœuds, le froid et la houle qui ont battu les bateaux toute la nuit sont oubliés, effacés par le ciel bleu, et on regretterait presque que le vent soit si timide en cette matinée printanière. Les bateaux piaffent derrière les bouées et attendent le départ qui recule et recule encore, faute d’air. À midi le go est enfin donné, le thermique se lève et se stabilise à 10-12 nœuds en Sud-Est. Georges Korhel, président du comité de course des IRC 4, raconte : “c’était une journée de rêve, avec des conditions comme la SNIM est capable d’en offrir. Nous avons pu envoyer trois manches dans l’après-midi, avec 43 bateaux sur l’eau ce qui est considérable : la ligne des bateaux faisait près de 550 mètres !» Pas d’accident à déplorer pour une flotte aussi importante, et pour cause ! Georges, qui est aussi le Principal Race Officer des Voiles de Saint-Tropez, poursuit : “Le niveau global est plutôt bon et assez homogène, et la mer était superbe, sans cette houle qui nous avait tant gênés hier.“
Dans ces conditions de navigation idylliques, Sun Day de Frédéric Nicaise termine la journée avec une belle petite avance sur Meltem de Laurent Sagols. Le Catalan est en embuscade à mi-SNIM !
Bruits de pontons
Fidèles !
Forcément, cinquante ans, ça se fête ! Et du coup, pour nombre de marins présents, c’est le moment de faire un petit bond dans le passé ! “C’est parti pour ma 35e SNIM“, évoquait Yves Ginoux, skipper de Week-end Millionnaire (Farr 36 – IRC3), avant le départ de la grande course, qui se souvenait en avoir remporté dix. Autre fidèle de l’épreuve marseillaise, Jacques Bureau sur Chili Pepper, qui a pris une très belle 4e place sur la grande course. “Ça fait quarante ans que je viens sur la SNIM, j’ai fait ma première en 1976, je courais sur Mandrake et Magicien…“ Dominique Tian (Glen Ellen V), de son côté, très satisfait de sa victoire en IRC2 sur la grande course, se remémore les années 80, avec la grande course qui menait les concurrents jusqu’à Porquerolles. “C’est bien d’avoir renoué avec cette grande tradition de la SNIM…“
Des bancs du lycée au pont des voiliers…
Hugo Besson et Félix Berger ont 17 ans et préparent leur bac. Seulement aujourd’hui, pas d’annales ni de révisions mais des voiles, des bouts et des drisses : pour la deuxième année, ces deux copains vont disputer la SNIM sur Aïda. Les deux jeunes licenciés de la SNM, habitués du Jod 35 et du Salona 42 du club, ont fait en douceur la transition habituelle du dériveur à l’habitable, et là où la plupart de leurs contemporains marseillais se partagent entre le foot et la PS4, ils sont des passionnés de voile depuis leur plus jeune âge. Félix explique “La voile pour nous, c’est l’ambiance, les sensations, le plein air, les valeurs du sport et l’esprit d’équipe…“ Et la SNIM, où la plupart des concurrents sont pourtant des marins aguerris ? “Nous sommes surtout très sensibles… à l’après-SNIM !“ sourit Hugo. Autant, sur mer, personne ne se fait de cadeaux et la compétition est acharnée, autant une fois à quai l’ambiance est très conviviale, une véritable marque de fabrique du club.“ Quant au futur, nos deux jeunes comptent bien ramener leurs amis pour la 52e édition de la régate et évoquent -un peu rêveurs- des projets d’achat de voilier. Mais pour l’instant, on est quand même tentés de leur répondre : Passe ton bac d’abord !
Les drapeaux flottent au vent, le temps vire au gris et on annonce près de trente nœuds en fin de soirée. La flotte des grands IRC est prête à en découdre sur la grande course, alors que les deux ronds sud offrent des parcours banane à l’immense flotte des IRC4 et aux Grand Surprises. Première revue d’effectifs sur une SNIM qui entre dans le vif du sujet, dès le premier jour !
Pleins feux sur la Grande Course !
La grande course, plus communément appelée la course de nuit, offre cette petite dose d’adrénaline, ce soupçon de stress et cette énorme envie que l’on ne retrouve pas forcément sur les parcours entre trois bouées. D’autant que depuis sa remise au goût du jour, il y a six ans, le côtier a été annulé pour cause de violent ou trop faible et encore disputé dans du petit temps, l’an passé. Là, ça bouge et la course s’annonce de toute beauté. Sur la ligne de départ, les prétendants ne manquent pas “Je suis ravi d’être ici, raconte Alain Gabbay, parrain de cette 51e édition, qui se souvient de sa toute première en 1969. “Je vais tirer quelques bords avec mon ami Lionel Péan, on va se régaler !“ Le Marseillais a bien choisi sa journée pour goûter aux joies du VOR SFS II. Des ravis, il n’en manque pas, avec Mickaël Mergui et son équipage de Team Vision Future, dont le propriétaire, Jean-Jacques Chaubard, vient d’acquérir un TP52. “Nous n’avons pas eu trop le temps de nous entrainer mais nous sommes heureux d’être là, évoque Mickaël avec son éternel sourire, après quatre années sur le GP42, où nous avons tout gagné et même terminé 4e du championnat du Monde ORC…“ Les Tropéziens d’Arobas 2, avec du beau monde à leur bord comme Marc Bouët et Yannick Bestaven, ne boudent pas leur plaisir sur leur TP52 acheté à l’intersaison par Gérard Logel. Il y a du beau monde sur les quais de la Nautique, où l’on croise le Figariste Corentin Douguet, Certains font déjà grise mine. En IRC3, il aura fallu trois départs, deux sous règle noire et une poignée de bateaux notés pour que la flotte puisse s’élancer. Les fers de lance de la SNM en IRC3 viennent de griller leur joker en se faisant sortir de la course avant même de la démarrer. Retour au port de de Tahina Socafluid, Easy et Desirade. Jin Tonic continue sa route hors course. Pour eux, c’est soupe à la grimace. Ils ne gouteront pas la soupe-partie prévue pour les concurrents, à partir de minuit. Le parcours est magique, il propose une navigation de rêve avec un départ en rade nord, Canoubier, Château d’If, la bouée de Elevine à contourner sur la côte bleue, au large de Carry-le-Rouet, Frioul, Planier et un passage de bouée à Embiez pour les IRC 1 et 2. Les IRC 3 – ce qu’il en reste – sont envoyés à l’Ile Verte. SFS II n’a besoin que de quatre petites heures pour contourner la bouée des Embiez, un peu avant 19h, le reste de la flotte bataille à travers les calanques et pointe le bout du nez, en face de La Ciotat. L’arrivée de SFS II est prévue un peu avant 22h. Le reste de la flotte va s’échelonner jusqu’à 2 heures du matin…
Mouren, Quiroga, la transmission du Figariste, à la Nautique !
Pierre Quiroga a 23 ans, Jean-Paul Mouren en a 40 de plus. Pourtant, tous deux sont animés par la même passion : la course au large, à la voile et en solo. La célèbre solitaire du Figaro, par exemple, est bien connue des deux marins : Pierre la prépare depuis un an, va la disputer pour la première fois et vise le podium des “bizuths“. Jean-Paul quant à lui l’a déjà courue… à 28 reprises. Le record. Pourtant, sur la SNIM, les deux figaristes vont devoir composer avec la vie en équipage et pour la première fois, vont naviguer ensemble sur Lady First, le grand Soleil de Jean-Pierre Dréau que skippe Jean-Paul. Il y a certes un choc des générations sur ce bateau siglé SNM, mais il y a surtout beaucoup de complicité : les deux hommes partagent les mêmes amours. Quand on leur demande ce qui les rapproche et ce qui les distingue, Jean-Paul hésite un peu et répond : “Je n’ai rien à apprendre à Pierre techniquement, mais peut-être que quelques tuyaux en communication et en recherche de partenariats pourraient l’aider…“ Et Pierre complète, souriant : “Nous sommes assez complémentaires. Jean-Paul est un grand habitué du Figaro, je suis un pur produit de l’olympisme, ça nous fait des expériences à partager et des conseils mutuels à nous donner.“ Les deux regrettent à l’unisson le peu de structures de formation d’élite pour les marins en Méditerranée – le CEM, ou Pierre s’entraîne (vainqueur du Challenge espoir CEM), est la seule école du Sud pour les voileux – mais s’accordent pour reconnaître que les choses commencent à changer et qu’il existe un véritable dynamisme dans la région depuis quelques années. Pierre, licencié et soutenue par la Nautique depuis janvier, nous explique : “En cherchant un club à Marseille, j’ai été attiré par ce dynamisme, ce renouveau que la Nautique commence à mettre en place avec la création d’un pôle course et d’un pôle de jeunes sportifs.“ Alors pour l’un comme pour l’autre, l’objectif sur la SNIM 2016, c’est surtout l’échange, la convivialité, et pourquoi pas un joli podium, pour montrer que les figaristes savent aussi décrocher des médailles en équipage…
De l’Olympisme au grand large !
Le VOR SFS II possède au sein de son équipage un vaste échantillon de tout ce que la voile représente d’expériences et de compétences. De la Coupe de l’America aux grandes courses autour du monde, en passant par l’Olympisme, Lionel Péan a concocté un subtil cocktail de profils nautiques complémentaires qui participent à la réussite du voilier. Ainsi, peux t’on observer à la manœuvre le Dunkerquois Guillaume Florent, médaillé de bronze en Finn aux JO de Pékin, qui disputait sa première course hauturière à l’occasion des 900 Nautiques de Saint-Tropez. “Curieusement, ce fut ma première régate au large durant laquelle je passe plus d’une nuit en mer“ s’amuse le Nordiste. “J’ai adoré l’expérience. J’en redemande. Lionel Péan mène son équipage de main de maitre et je n’ai eu aucun souci à trouver ma place dans l’équipage. Le VOR 70 est une machine compliquée qui exige une grande cohésion de la part de tous les marins. C’est cet aspect collectif qui m’a beaucoup intéressé. Avec la SNIM, nous allons entrer dans une dimension plus régatier, plus au contact avec plus de stratégie…“ Absent ce week-end à Marseille, le danois Martin Kirketerp, qui manquait d’un cheveu en 2008 l’or Olympique en 49ers, est l’un des piliers incontournable du bord. On n’oublie pas la Marseillaise Nadège Douroux, licenciée à la Nautique, athlète de l’équipe de France Olympique de 2001 à 2012, et qui prit part en 2004 aux JO d’Athènes en 470.
[Last minute] Le coup d’envoi sera bien donné à 15h00 locales pour la Grande Course qui concernera les IRC1, IRC2 et IRC3, conformément à l’Avis de Course.
Communiqué de presse n°2 – mardi 15 mars 2016 sport – voile – environnement – Marseille
SNIM (25-28 mars) 1966-2016 Sport, rock et… propreté !
Ils seront près de 1500 marins à fouler les pontons de la Société Nautique et à batailler dans les deux rades à l’occasion d’une SNIM fêtant son demi-siècle. L’édition qui s’annonce de toute beauté sur l’eau, avec de traditionnelles conditions météo sportives, sera ponctuée d’une soirée festive chaque soir. Elle se voudra également plus propre avec un important dispositif mis en place par la SNM visant à protéger les eaux du Vieux-Port et le Quai de Rive-Neuve entièrement réaménagé. Avec sept nationalités représentées, un parrain du nom d’Alain Gabbay, des bateaux venant de Villefranche/Mer, en passant par Saint-Tropez et son important contingent, jusqu’à la Catalogne, l’importante flotte de la SNIM est prête à en découdre… proprement !
Tous aux trousses de SFS pour la grande bagarre printanière !
Ça va ferrailler dur sur les trois ronds ! En rade nord, les “gros“ se retrouvent autour du majestueux VOR 70 SFS II de Lionel Péan, qui fête en 2016, le 30e anniversaire de son historique victoire dans la mythique Whitbread à bord de L’Esprit d’équipe. Le Team SFS entame une nouvelle saison, en se renforçant sportivement avec les arrivées de pointures, tel Ewen LeClech (Figariste et spécialiste du multicoque océanique) ou Guillaume Florent (médaillé olympique en Finn, après une campagne de la Coupe de l’America). “Nous continuons de monter en performance“ souligne Lionel Péan. A noter également la présence sur la SNIM de Sophian Bouvet et Jérémie Mion, nouveaux membres du Team SFS, qui viennent d’arracher leur qualification en 470 pour les Jeux de Rio. “La transmission, c’est inscrit dans les gènes de SFS“, conclut Lionel qui veille sur ses deux poulains.
S’il n’y a pas photo en temps réel, la bagarre fera rage, en IRC1, autour de Team Vision Futur (TP52), habitué des podiums sur la SNIM et Genapi (GP42) vainqueur du championnat Méditerranée en 2015. En IRC2, le A40RC de Dominique Tian, vainqueur du championnat Méditerranée en 2015 et fer de lance des cinq derniers titres IRC de la Société Nautique de Marseille aura fort à faire, face aux autres A40RC, notamment Geranium Killer, son dauphin au général. En IRC3, les copains d’abord, c’est sur le quai ! Car en mer, Bernard Daurelle (Jin Tonic) et Pierre Alain Tocci (Tahina-Socafluid) ne se feront pas de cadeaux, entre membres de la SN Marseille. Sauf qu’ils ne sont pas tout seuls à briguer la victoire. Tip, le Sunfast 3600 de Gilles Pagès (La Grande Motte) vient défendre son titre de champion Méditerranée 2015. Sans oublier le voisin du CNTL, Yves Ginoux sur son Farr 36 Week-end Millionnaire.
Du côté de la rade sud, en IRC4, bagarre annoncée entre X34 (Almogaver – Antoine Illes – Palavas) et A31 (Firsty 3 – Pascal Muller – YCR), où l’ensemble des ténors de la catégorie seront présents.
Côté monotypie, le championnat Méditerranée des Surprise s’apparente à un duel franco-suisse, arbitré par l’Italien Andréa Vailati, du Verbano Yacht Club. Enfin les Grand Surprise et leur magnifique spi jaune seront au rendez-vous pour la troisième année consécutive.
Bons baisers de Moscou !
Konstantin Pistsov et son équipage ont failli ne jamais voir Marseille… A deux jours de la 50e édition, il y a un an, son bateau est bloqué dans un port, par des conditions météo dantesques. La SNIM perd à cette occasion quelques bateaux qui ne souhaitent pas (à raison) braver la tempête pour rallier Marseille. Le Russe ne s’en laisse pas compter. Il tente le diable pour rejoindre le Vieux-Port. Sans casse. Le propriétaire de l’A40RC Artful raconte son épopée. “Nous voulions vraiment participer à la 50° SNIM ! Accompagné de mon équipier Sergey Prokopenko, nous sommes partis de Moscou 5 jours avant la SNIM, afin de préparer et convoyer le bateau. Mais à notre arrivée, il y a 45 nœuds à Port Pin. Après étude de la météo, nous décidons de partir le mercredi 1er avril à 5h du matin, Tourmentin + moteur afin de maintenir le cap. Avec 50 nœuds au près, et après 10 heures de tempête, nous faisons escale à La Ciotat. Le lendemain matin, nous repartons, et progressons jusqu’à Tiboulen de Maïre. Là, des vagues encore plus dures et des vents encore plus forts (53 Kts) nous sont tombés dessus ! Mais Marseille était visible… Nous avons participé à une grande régate, au grand bonheur de l’équipage…“ Le prix du Yacht Club de France leur est revenu, pour leur mérite et leur abnégation.
Les Russes sont de retour en 2016. “La SNIM est pour nous, un grand souvenir, sourit le marin moscovite. On est très heureux de participer à la SNIM qui est une course magnifique avec des conditions de navigation très difficiles et un accueil au top !“ Ainsi va donc s’écrire un nouvel épisode de la belle histoire de cet amoureux de Marseille, nourri plus jeune aux aventures du conte de Monte-Cristo.
Propreté, l’exemple à suivre !
Lors de la 50e édition, en 2015, la Société Nautique de Marseille a mis en place un premier dispositif visant à récupérer les déchets et les trier. ”Il en va de notre responsabilité de montrer l’exemple au niveau environnemental“, explique Frédéric Dupeyron, trésorier de la SNM et instigateur de l’opération. Après une première, qui a permis aux uns et autres de se familiariser avec ces réflexes de protection du Vieux-Port, le dispositif a été renforcé pour l’édition 2016.
“Il est évident que ce ne sont pas les marins aguerris, les pollueurs de la mer et des ports“, poursuit-il. Mais on s’est rendu compte qu’un verre qui traine sur le quai, puis un autre, puis un coup de vent, ça s’envole et ça peut se terminer dans les eaux du Vieux-Port.“ Donc en 2016, en partenariat avec Elise, réseau d’entreprises de propreté et d’insertion agréé par l’Etat, La Nautique a décidé de mettre en place un dispositif conséquent auprès des 1500 concurrents présents sur les quais durant quatre jours. “Nous installons plusieurs points de recyclage déchets. Bouteilles plastiques, gobelets plastiques, papier/carton et verre. Si les ordures ménagères seront évacuées par les bennes de la Métropole, les déchets recyclables le seront par Elise, à travers les bacs mis à disposition.“ Et Frédéric Dupeyron, de conclure. “Evidemment, tout cela sera supervisé par deux animateurs chargés de sensibiliser et expliquer. Un bilan sera effectué à l’issue de la SNIM sur cette initiative grand format, menée pour la première fois à Marseille.“
Quand la SNIM renoue avec son passé…
Alors que l’on aurait pu avoir l’idyllique spectacle de plus de 600 bateaux sur l’eau, à l’occasion de ce cinquantenaire, Raymond Lamberti explique pourquoi la “SNIM des dériveurs“ ne se déroulera que deux semaines après la grande sœur ! “Pour des raisons de calendrier, les deux évènements ne peuvent se dérouler le même week-end“, résume le président de la SNM. “En effet, la Fédération souhaite que les courses de dériveurs aient lieu durant les vacances scolaires. Quant à la SNIM, la tradition veut qu’elle se déroule durant le week-end de Pâques…“ qui se retrouve hors vacances scolaires, en 2016. C’est donc le YCPR, club marseillais spécialiste des dériveurs, qui organisera cette première SNIM dériveurs, du 9 au 15 avril, avec le soutien des bénévoles de la Société Nautique de Marseille. Les dériveurs ont écrit quelques pages d’histoire de la SNIM, il y a un peu moins d’un demi-siècle…
Quatre jours de voile intense sur la plus belle rade du monde Une organisation sur l’eau de niveau international Près de cent cinquante bateaux de tous horizons pour une compétition de haut niveau
Sur cette page et dans les onglets suivants, vous trouverez le formulaire d’inscription en ligne et les concurrents déjà inscrits, l’avis de course, le programme, les photos des éditions précédentes…
Téléchargez la plaquette de la SNIM n°51 pour avoir toutes les informations nécessaires
Retrouvez l’ avis de course et toutes les informations en ligne, et inscrivez-vous (onglet régates>SNIM>inscriptions) pour participer au Championnat Méditerranée des Surprises !
Quelques uns des ténors de la course au large et de la régate sont d’ores et déjà annoncés pour la 51e Semaine Nautique Internationale de Méditerranée, qui se déroulera du 25 au 28 mars, à l’occasion d’une édition historique puisque depuis une demi-siècle, la Société Nautique de Marseille a su faire de la SNIM une régate d’excellence en Méditerranée à l’ouverture de la saison nautique. À l’occasion de cette édition qui s’annonce festive, les Surprises disputeront leur championnat Méditerranée. Et bien d’autres surprises durant ce week-end pascal !
En 1966, la Société Nautique de Marseille organise la première édition de la Semaine Nautique Internationale de Méditerranée, qui accueille ce qui se fait de mieux en matière de voile sur le plan d’eau méditerranéen. Un demi-siècle plus tard, la course de printemps n’a pas pris une ride ! Mieux, elle cherche, chaque année, à faire la part belle aux régatiers, professionnels et amateurs réunis, pour leur offrir des conditions de course de qualité sur un terrain de jeu apprécié des plus grands marins. Les caprices d’une météo printanière offrant, chaque matin, des conditions différentes, allant du petit temps au violent coup de mistral. “La SNM possède une tradition de régate qu’elle perpétue au fil des années, qu’elle enrichit, qu’elle exploite et qu’elle développe, analyse Raymond Lamberti, le président de la Société Nautique. Au delà de ce qu’elle véhicule pour la Nautique, la SNIM est un vecteur d’image fondamental pour la voile à Marseille…“
Les 150 bateaux attendus, à l’occasion de cette 51e édition, navigueront sur trois ronds dédiés, sous les ordres de trois présidents de comités de course de niveau international (Philippe Faure, Corinne Aubert et Georges Korhel). Une équipe de 130 bénévoles apportera son savoir-faire et sa générosité tout au long des quatre jours. De 7h30 du matin, au petit-déjeuner, jusqu’à l’arrivée du dernier concurrent de la Grande Course, les équipes de la SNIM seront aux petits soins des régatiers.
Les Surprises viennent s’encanailler sur la SNIM ! Avec vingt-cinq bateaux attendus, la classe monotype des Surprise vient disputer son championnat Méditerranée sur l’épreuve marseillaise. “C’est l’un de nos surprisistes, Alain Faïola, qui nous a convaincu de venir, explique Gérard Lopez, Secrétaire Général de l’association qui regroupe la classe. Nous sommes très heureux de disputer notre championnat sur une épreuve qui possède une belle notoriété, dans une rade magnifique. Et puis, Marseille a un positionnement central pour nos marins disséminés entre les Alpes Maritimes et l’Hérault.“ Présence étrangère également attendue, avec des Italiens et un contingent important de Suisses.
Dessiné par l’architecte Michel Joubert, le Surprise est un support qui traverse les époques, puisqu’il fête ses 40 ans d’existence et de navigation, en cette année 2016. Exposé au Nautic de Paris, en fin d’année 2015, ce bateau familial, facile à mener et qui se prête à la régate, a encore un bel avenir, plus de 1900 surprise naviguent sur les eaux du globe. “On lance le bouchon, conclut Gérard Lopez, avec l’espoir de pérenniser notre venue sur le site marseillais…“
Renseignements : www.asprosurprise.com
Si la SNIM a une place à part dans le calendrier des régates, elle le doit aussi à sa traditionnelle Grande Course, appelée course de nuit par les coureurs. Une boucle de 80 à 100 milles nautiques, réintroduite dans le programme depuis 2011 et plébiscitée par les coureurs. Elle concerne les classes IRC1, IRC2 et IRC3. “Le principe est de programmer la course à date variable de manière à s’adapter au mieux aux conditions météo“ explique Raymond Lamberti, le président de la SNM “ Car le lendemain matin, les coureurs doivent pouvoir être frais et disponibles pour enchaîner les parcours banane. Tout le monde comprend cette règle du jeu qui pimente le déroulement de la manifestation.“
Départ prévue le vendredi après-midi pour un côtier, avec arrivée en début de soirée pour les premiers, la Grande Course peut être décalée au samedi en fonction des conditions météorologiques.
1. AUTORITÉ ORGANISATRICE
Cette épreuve sera placée sous l’autorité de la Société Nautique de Marseille.2. RÈGLES APPLICABLES L’épreuve est régie par :
• Les règles telles que définies dans les règles de Courses à la Voile 2013/2016,
• Les règles de classes et les règles de jauges concernées,
• Les règles du Trophée Inshore Méditerranée en équipages IRC-UNCL 2016
• Les prescriptions de la F.F.V.
• Les règlements des Championnats fédéraux et des classements nationaux concernés,
• Les instructions de course de la SNIM 2016.
Chaque règle énumérée prévaut sur la précédente. Les bateaux doivent être en règle avec les prescriptions des Affaires Maritimes ou les règles nationales pour les étrangers.Identification sur les voiles
Un contrôle constant sera effectué pour le respect de l’article 14 des règles de classe IRC conformément aux RCV 77 – annexe G.
Sauf demande écrite de dérogation avant la première course avec accord préalable du comité de course.Publicité
En application de la règle 20.3.1 d du code de Publicité ISAF, une signalétique sera remise par l’organisation et devra être visible sur le voilier durant la SNIM.3. ADMISSIONS
• Monocoques jaugés IRC 2016 (la demande de certificat devra être adressée à l’UNCL au plus tard le 5
mars 2016).
• Monotypes (si 10 bateaux inscrits dans la série)
L’équipage doit être conforme aux règles de classe ou de jauge. En IRC, le nombre d’équipiers imprimé sur le
certificat ne doit pas être dépassé ou le poids de l’équipage ne doit pas dépasser ce nombre d’équipiers multi-
plié par 85 kg.
Grande Course pour les IRC 1 – IRC 2 – IRC 3
Le vendredi 25 mars
ou en fonction de la météo le samedi 26 ou dimanche 27 mars, les concurrents seront avisés par avenant affiché la veille avant 20h pour un
départ le samedi ou dimanche.
de 6 à 7,99 m
210€
de 8 à 8,99 m
220€
de 9 à 9,99 m
260€
de 10 à 10,99 m
310€
de 11 à 11,99 m
350€
de 12 à 12,99 m
400€
de 13 à 13,99 m
420€
de 14 à 15,99 m
560€
16 m et plus
650€
MONOTYPES
280€
5. CLASSEMENT
Le système de point a minima de l’annexe A des RCV s’appliquera. La régate sera validée si au moins deux
courses ont été courues. Le classement se fera en temps réel pour les Monotypes (si 10 bateaux par série).
Le classement IRC comptera pour le
CHAMPIONNAT IRC UNCL MEDITERRANEE 2016.
6. LICENCES
Tous les membres de l’équipage devront obligatoirement être en possession de la licence annuelle 2016 visée par un médecin et la présenter à l’accueil lors de la confirmation d’inscription du bateau.
Les participants de nationalité étrangère courant sur des bateaux français ou étrangers doivent être en possession d’un document attestant de leur appartenance à une autorité nationale affiliée. Ils doivent pouvoir justifier d’une assurance responsabilité civile d’un montant de 1.5 million d’euros minimum.7. INSTRUCTIONS DE COURSES
Les instructions de courses seront à la disposition des concurrents au secrétariat du comité de course de la
SNIM au 23 quai de Rive Neuve – 13007 Marseille.Elles ne seront remises qu’après dossier complet :
• Paiement des frais d’inscriptions.
• Certificat de jauge 2016.
• Liste d’équipage.
• Présentation de toutes les licences 2016.
• Signature des décharges.
• Présentation de la carte d’autorisation de port de publicité 2016 pour les yachts sponsorisés,
• Attestation d’assurance.
• Documents nécessaires à la mise en conformités des bateaux avec leurs règles de classe.10. AMARRAGE
Les voiliers seront amarrés gratuitement et regroupés à la Société Nautique de Marseille sous la seule responsabilité du propriétaire ou du skipper à partir du 20 mars jusqu’au 2 avril 2016.>
Programme
SNIM 2016 – Société Nautique de Marseille
Jeudi 24 Mars
8h à 21h Confirmation des inscriptions – espace nautique
Vendredi 25 Mars
10h30 Briefing –annexe nautique (plateforme flottante)
15h Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
19h-20h30 Apéritif pour les IRC 1 & monotypes – annexe nautique (plateforme flottante)
23h-01h Soupe chaude au retour de la Grande Course pour les IRC 1, 2 et 3 – espace nautique
Samedi 26 Mars
8h30 : petit-déjeuner 9h30 Briefing –annexe nautique (plateforme flottante)
11h Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
17h Collation de retour de régate – annexe nautique (plateforme flottante)
19h Soirée cubaine – annexe nautique (plateforme flottante)
Dimanche 27 Mars
8h30 : petit-déjeuner 9h30 Briefing –annexe nautique (plateforme flottante)
11h Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
17h Collation de retour de régate – annexe nautique (plateforme flottante)
19h : Grande soirée du 50è anniversaire – Grand hall du théâtre de la Criée – bracelet d’accès obligatoire
Lundi 28 Mars
8h30 : petit-déjeuner 9h30 Briefing –annexe nautique (plateforme flottante)
11h Mise à disposition en mer/une ou plusieurs courses
19h Proclamation des résultats, remise des prix –annexe nautique (plateforme flottante)
PROGRAM
SNIM 2016 – Société Nautique de Marseille
Thursday March 24
8:00 am to 09:00 pm : Registration at SNM – floating pavilion
Friday March 25
10:30 am – Briefing
03:00 pm – First warning signal for one or more races
05:00 pm – Post-race snack – docks
07:00-08:30 pm – Aperitif – docks & platform
11:00 pm-01:00 am – Post-« Grande Course » warm soup – nautic area
Saturday March 26
08:30am : breakfast
09:30 am – Briefing
11:00 am – First warning signal for one or more races
05:00 pm – Post-race snack –docks
07:00 pm – Cuban evening – docks & platform
Sunday March 27
08:30am : breakfast
09:30 am – Briefing
11:00 am – First warning signal for one or more races
05:00 pm – Post-race snack –docks
07:00-08:30 pm – Aperitif – docks & platform 07 :00 pm – Great evening for the 50th anniversary – hall of «La Criée» theater – acces wristband required
Monday March 28
08:30am : breakfast
09:30 am Briefing
11:00 am First warning signal for one or more races
07:00 pm Final results, price giving –docks & platform
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