La 12ème édition de la Baticup Méditerranée 2016 vient de s’achever, après un week-end de petit temps qui aura laissé la part belle à la tactique… et à la fête !
50 bateaux, 600 navigants, et pour la première fois, 4 classes : en plus des habituels IRC et HN, la Baticup accueillait cette année une classe de bateaux classiques, la classe “CIM” (du nom de la jauge du Comité international de Méditerranée). A leur bord, des architectes et ingénieurs faisant la promotion de la construction en bois… Un sacré contraste à côté de l’impressionant SFS II, le VOR70 tout en carbone de la société éponyme, dont le skipper, Lionel Péan était le parrain de l’édition.
Coques en bois ou coques “plastique”, toutes ont glissé du mieux qu’elles pouvaient dans le faible vent du week-end, où seules deux courses ont été courues : “On peut dire qu’on a vraiment tiré le max du vent qu’on a eu. Le choix du tour des Iles [du Frioul] dimanche était osé mais a payé. Du coup les concurrents ont tous pu visiter notre belle rade, et en prime beaucoup (comme moi) ont pu se baigner…” plaisante Tom Grainger, président du Jury et membre du comité de course.
“Six à huit noeuds de vent en moyenne, c’est le temps idéal pour que les équipiers qu’on embarque sur ce type de régate, souvent peu entrainés, se fassent plaisir”, explique Loïc Le Helley, incontournable moniteur de La Nautique, à bord du Salona 42 de l’Ecole de voile rebaptisé TPF Ingénierie du nom de l’entreprise qui l’a choisi pour la régate. Pari gagnant : ils remportent la première place du groupe HN1 ! “Des conditions comme on en a rencontré ce week-end permettent de se concentrer sur la tactique, et à mes équipiers fidèles [TPF Ingénierie participe à la Baticup Méditerranée avec Loïc depuis la première édition, ndlr] de donner le meilleur d’eux-même…” sourit-il, pas peu fier.
Une chose est certaine, la météo était aussi parfaite pour garantir une soirée très festive le samedi au Terasses du Port, the place to be pour les travailleurs du BTP ce soir là…
