Jean Paul Mouren

Jean Paul Mouren, 3ème étape, entre Roscoff et les Sables d’Olonne.

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3ème étape de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire. Entre Roscoff et les Sables d’Olonne.

Après 3 jours et un peu plus de 20h de navigation, Jean Paul MOUREN, skipper du Groupe SNEF est arrivé à 11h02 ce jeudi 26 juin aux Sables d’Olonne, en se positionnant à la 18ème place de cette 3ème étape de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire. Un petit temps, une mer calme, d’excellentes conditions de navigation pour rallier les Sables d’Olonne. Un vrai temps de jeune fille comme on dit dans le midi.

Quelle force d’implication faut-il dépenser pour gagner de la vitesse ? Rester dans le paquet…quel boulot ! Il y a des régatiers qui naviguent à 19/20 et ceux qui glissent à 17/20 : dans ce vivier de compétences c’est généralement sa propre négligence qui engendre les petites catastrophes toujours difficile à estomper. Bien qu’il y ait beaucoup d’aléas de la nature, la plupart des situations piégeuses sont bien déjouées : grâce à un Road Book bien préparé, l’ajustement au terrain se négocie de mieux en mieux…La vigilance requise est de tous les instants : baromètre, nuage, rotation du vent.

Durant cette étape, Jean Paul livre ces écrits: « Actuellement, je navigue entouré de la jeune garde montante britannique qui ne manque pas de perfidie, voire d’impolitesse envers la « master class » (les plus anciens du circuit). Soyons fairplays, ils sont bons ! J’éviterai de refaire Trafalgar, je ne tiens pas à finir au château d’If…

Il semblerait aussi que la flotte n’ait pas vue le moindre cétacé…j’aime bien saluer ces géants de temps en temps, cela me rassurait à l’époque où tout ce monde cohabitait. On appartenait à cette nature majestueuse, sans eux je me sens vulnérable à mon tour. 

En qualité de sentinelle, dû à mon engagement dans la charte du plaisancier depuis 23 ans, je constate que l’eau dans le golfe de Gascogne est dégagée de toutes aspérités flottantes, ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans, par contre l’état de surface de la mer est douteuse, on voit de vastes étendues souillées par une eau sale, du type eaux grises, de quoi me maintenir en alerte ! »

En arrivant dans le chenal des Sables, on ne peut oublier ce qui s’y passe tous les quatre ans. Ici s’organise la capitale du Vendée Globe, monument nautique majeur, comparable à l’Everest ; et donc ce port de pêche est devenu mythique et l’arrivée des figaros y est toute légitime !

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