13 en Vogue est porté par la jeune skipper marseillaise Camille LEFEVRE et fait partie des projets nautiques marseillais les plus remarquables pour l’année 2015. L’objectif est de participer à la course en solitaire Transat 6.50.
La transat 6.50 est aussi souvent appelée « Mini Transat ». Il s’agit d’une course transatlantique en solitaire qui rallie les côtes bretonnes à la Guadeloupe. Créée en 1977, elle se court tous les deux ans sur des bateaux de 6,50 mètres, prototypes ou bateaux de série.
L’idée originelle est de faire un pied de nez à la démesure toujours grandissante des voiliers des autres courses en limitant la taille des bateaux à 6,50 mètres. Cette course a depuis accédé à un statut particulièrement reconnu dans le monde des grandes courses au large, notamment par son intérêt sportif et par le développement technologique qui y est associé… le tout véhiculé par la grande aventure humaine de toute traversée en solitaire !
Du fait de son accessibilité budgétaire, elle est en effet considérée comme un tremplin pour les carrières des grands navigateurs de demain. Loïc Perron, Isabelle Autissier, Ellen Mac Arthur, Laurent Bourgnon ou encore Michel Desjoyaux font partie de ces nombreux marins qui ont usé leurs cirés sur cette transat.
A 24 ans, Camille Lefevre est LA skipper marseillaise promise à une grande carrière. Brillamment diplômée cette année du « Capitaine 200 », délivré par la Marine Marchande et destiné à transporter des passagers de charters, Camille navigue en moyenne un jour sur deux toute l’année. Mais l’histoire qui lie Camille à la mer n’est pas nouvelle. On peut presque dire qu’elle née sur un bateau, tant elle a participé dès son plus jeune âge aux navigations tropicales de ses parents, et vivre notamment un tour de l’Atlantique pendant deux ans d’adolescence. Des années inoubliables, indescriptibles, faites de rêve, d’évasion et de bonheur pour la jeune fille qui en garde un souvenir de « bonheur absolu »… Logiquement, elle saute ensuite de bateau en bateau, découvre l’univers de la compétition, régate et course au large, puis aborde avec passion l’univers du « mini 6.50» qui rassemble des centaines de marins. Aujourd’hui, Camille est particulièrement sollicitée pour embarquer sur de nombreux voiliers, autant en Méditerranée qu’en Atlantique. Mais son centre d’intérêt reste focalisé sur les petites fusées que sont les 6.50.
Le 6.50 qu’on appelle aussi « mini » de par sa taille, qui équivaut à la longueur de deux Twingo réunies bout à bout, sont de réels bijoux aux performances redoutables. Le principe est simple : sur une petite coque de 6.50 mètres, on va chercher à mettre le plus de voilure et le moins de poids possible. Ainsi, ces petits voiliers vont s’élancer au large en équipage réduit à des vitesses spectaculaires. De fait, tous les ingénieurs et ingénus marins vont s’évertuer à peaufiner des prototypes assurant ainsi à la série un statut de « laboratoire d’expérimentations nautiques » pour les compétitions océaniques qui ont vu naitre les mats pivotants, les mats carbones, les quilles pendulaires, les double safrans… qui ont très largement influencé les voiliers de 18m du Vendée Globe par exemple. Inutile de dire que ces « engins de 6.50 m » sont de véritables bombes taillées pour la performance. Tous les ingrédients sont là pour la recette d’une course idéale : une course au large aux budgets restreints, des bateaux bourrés d’innovations, les meilleurs jeunes skippers confirmés aux dents particulièrement aiguisées.
C’est pourquoi de nombreux chantiers ont développé des séries sur ce concept. Les course 6.50 se répartissent ainsi en deux catégories : les prototypes, sollicitant des budgets plus importants et les 6.50 de séries, nettement plus accessibles.
Le projet 13 en Vogue est un projet mené par une jeune femme qui met en avant son statut de femme ! La voile océanique est un sport de tactique qui s’étend dans la durée et qui associe le mental et l’endurance. Camille défend le fait que hommes et femmes peuvent rivaliser en parfaite égalité et que la longueur de la course permet de révéler de nombreuses qualités… comme l’a fait il y a quelques années une fameuse Ellen Mac Arthur !
Le projet est de traverser l’Atlantique en solitaire sans aucun moyen de communication à bord, dans le concept de la course : le marin et son bateau. En réalité, le projet ne se limite pas seulement à la transat, mais s’étend sur une année durant laquelle la skipper s’entoure de personnes et de compétences, et où elle doit participer à de nombreuses épreuves pour être qualifiée. Camille devra effectuer 1000 miles en course et 1000 miles hors course.
Porté par la Société Nautique de Marseille, club historique de la ville, 13 en Vogue, outre son aspect sportif, se positionne comme un support de communication et une plateforme d’échanges qui permet à chacun des partenaires de se rencontrer, de faire du travail en réseau, mais aussi de communiquer en interne. Dans ce contexte professionnel, 13 en Vogue oriente ses démarches en direction des entreprises locales et marseillaises d’une part, mais aussi des entreprises qui véhiculent des valeurs fortes d’environnement et d’énergies naturelles.
Avancée du projet
A ce jour, le « château de carte » du réseau de partenaires est en train de se contractualiser en majeure partie. Un chantier international a retenu Camille pour être l’ambassadrice en France de son voilier de série qui se développe en Australie et en Amérique du Sud (Argentine et Brésil). Un bateau lui sera mis à disposition pour l’année 2015, ce qui valide une partie importante du budget.
Des affréteurs de catamarans de croisière vont assurer le soutien logistique pour accueillir les partenaires engagés dans l’aventure et honorer les relations publiques lors de sorties en voilier.
Un club de partenaires et un club de supporters est crée pour animer le plan promotionnel, humble et solide, mis en place pour l’année 2015.
Plus d’information sur le site :
Le site de la classe mini 6.50 : http://www.classemini.com
Contact : Camille LEFEVRE : 06 76 01 26 34 / camille13envogue@gmail.com
