La 53e SNIM ouvre ses portes avec une Grande Course toujours très attendue par les grosses unités de l’IRC, ainsi que les solos et les duos qui se sont élancés sur le coup des 15h. Si en fin de soirée, la flotte bataille sur la côte varoise, l’organisation de la SNIM est “sous surveillance“.
Cette 53e édition de la Semaine Nautique Internationale de Méditerranée a une saveur toute particulière. Les cinq anneaux de l’olympisme flottent allègrement sur les pontons de la Nautique. Les concurrents, eux, ont l’esprit à la SNIM, l’organisation aussi, mais avec une pression particulière. ”Ce week-end, le COJO, le CIO et la FFV ont les yeux braqués sur Marseille. Nous allons être scrutés, expliquait Didier Réault, l’adjoint au nautisme de la Ville de Marseille, quelques heures avant les premiers départs. “A nous de montrer que notre équipe de 80 bénévoles possède un véritable savoir-faire en matière d’organisation d’événement nautique de haut niveau“, renchérissait Pierre Sathal, le Président de la SNM, qui accueille 125 bateaux, des marins chevronnés comme Marc Pajot, Marc Thiercelin, Bertrand de Broc, Kito de Pavant, le tout jeune papa olympique Julien d’Ortoli, des amateurs, des marins bretons, méditerranéens, russes, anglais, italiens, belges…
Avec cette météo irrévérencieuse au possible, Philippe Faure, le Président du Comité de course rond nord, est le premier sur le pont, debout aux aurores pour dessiner une dizaine de parcours adéquats aux participants de la Grande Course. “On a beaucoup de vent au départ, explique-t-il en courant de matinée. 20 nœuds, avec des rafales à 28 nœuds mais il va tomber par la suite. Il est irrégulier, ce qui va donner beaucoup d’options différentes“. Des prévisions complexes qui se vérifient et difficiles à résumer en quelques lignes.
Credit photo : Tom GRAINGER