SNIM50e : Rock around the Frioul !

SNIM50e : Rock around the Frioul !

Communiqué de presse N°1
Communiqué de presse N°2
Communiqué de presse N°3
Communiqué de presse N°4
Communiqué de presse N°5
Communiqué de presse N°6

Communiqué de presse N°7

Premiers de classes
C’est l’heure des récompenses. Celle des médailles, des coupes, des accessits… parce que tout le monde a été récompensé par cette belle course.

Chez les IRC 1 et 2, Jean-Jacques Chaubard et Team Vision Future, champion de France en titre, atteignent leur objectif et remportent le pompon, devant les pensionnaires de la SNM que sont le Glen Ellen V (premier IRC 2) de Joël Xiberras et l’Alizée de Laurent Camprubi.

Chez les IRC 3, Jin Tonic Sequel et Bernard Daurelle, habitué de la SNIM et fers de lance de la Nautique, s’imposent de belle manière, devant les Hyérois d’Euro-Voiles (Denis Infante) et Tip (La Grande Motte, Gilles Pages).

Chez les IRC 4, la course fut intense avec 27 concurrents et 7 manches (6 retenues). Frédéric Nicaise et Sun Day coiffent sur le fil, ce dernier jour, Almogaver (Antoine Illes) et Atlog (Christophe Heurtault).

Chez les IOR, un podium 100% SNM avec le Clipper MC Kertios 3 de Franck Bourriot, l’Aphrodite 101 de Marc Devèze et le Drac Fantome de Frédéric Breysse.

En Grand Surprise, Jérôme Gorce et Banque Populaire PC remportent la mise avec un seul point d’avance malgré 7 victoires en 11 courses (9 retenues). Son suivant, Team Winds Cours Y Vite de Loïc Fournierfoch signe une impressionnante série de 2ndes places pour une seule victoire. L’AS Areva de Christophe Dupin complète le podium.

En Day Boats (seulement 4 unités), enfin, le local Stéphane Sollari n’a pas fait dans le détail en signant 8 victoires sur 8 courses retenues (10 manches).

Raymond Lamberti (Président de la SNM) : “Revenez fêter les 50 ans de la SNIM en 2016 !“

“Après quelques inquiétudes liées au vent violent que nous avons subi, durant une semaine, et une poignée de bateaux qui n’ont pas pu rejoindre Marseille, le bilan de la 50e SNIM se révèle largement positif. Avec 120 bateaux présents, soit une vingtaine de plus que l’année dernière, une dizaine de nationalités représentées et plus de 1500 équipiers, la SNIM retrouve une nouvelle vitalité. Nous avons eu une journée très rock, samedi, avec plus de 25 nœuds sur l’eau, toute la journée, ce qui a enchanté nos coureurs et une soirée toute aussi rock, avec un concert organisé avec notre partenaire RTL2, qui a mis le feu. Cette 50e est également une réussite grâce à une organisation sans faille autour de Philippe Peytou, le responsable de la commission sportive, de Chantal Benigni et de leur équipe de quatre-vingts bénévoles qui ont œuvré à la bonne marche de la manifestation, que ce soit sur l’eau et sur terre. A côté de l’organisation, il faut reconnaître que nous avons un terrain de jeu extraordinaire, extrêmement varié sur la qualité et la difficulté des parcours, un plan d’eau souvent venté, qui propose des options différentes. Enfin, notre force réside du fait que la SNIM propose un immense rassemblement au cœur du Vieux-Port, bateaux, navigateurs compris ! Je tiens à remercier l’ensemble de nos partenaires qui sont fidèles et nous aident à nous projeter vers l’avenir. J’ai enfin une pensée pour Bertrand de Broc, qui a été un parrain formidable de simplicité et de gentillesse et encore Lionel Péan, présent pour la deuxième année avec un magnifique 70 pieds. Nous allons essayer de lui trouver des vrais challengers pour 2016 ! Car nous nous tournons déjà vers 2016, la SNIM aura alors cinquante ans et nous allons continuer à travailler sur cette nouvelle dynamique de croissance de la SNIM.“

Laurent Camprubi décline les plaisirs !

Il est dans la course. Dans les courses, même. Laurent Camprubi, le skipper du XP44 Alizée est un compétiteur et la performance est son objectif. Cette SNIM, il la vit à fond, surtout sur l’eau. “C’est vrai que c’est dur. Au niveau des bateaux, déjà, puisque si on est passé en IRC2 l’an dernier, histoire de laisser les grosses unités se battent entre elles. On se retrouve quand même avec elles sur l’eau, faute d’un nombre suffisant de concurrents pour faire deux flottes distinctes, une en IRC1 et l’autre en IRC2. Ensuite, avec plusieurs jeunes dans l’équipage, pas facile de gérer les conditions de vent. Le premier jour, affronter des 20-30 nœuds de vent avec un équipage un peu vert était compliqué. Mais en gagnant le côtier dimanche, on s’est remis dans le coup…“

Courir sous les couleurs de la Société Nautique, il en tire une certaine fierté. Même si, le plus souvent, il doit ferrailler avec d’autres bateaux battant pavillon de la SNM. Comme Glen Ellen V qui l’a devancé de trois points la saison dernière pour remporter le Championnat de la Méditteranée en IRC2. Mais Laurent Camprubi sait très bien que cette année, ce sera encore difficile de lui passer devant.

Cependant, le skipper marseillais nourrit un autre projet. En fait, l’entreprise est plutôt bien avancée. Depuis le mois de novembre, il s’entraîne sur Figaro. “Une discipline en endurance extrême. On se découvre soi-même, c’est très intéressant…“ L’objectif de la saison, c’est la Generali Solo en septembre. Plus loin, sans doute, la Transat AG2R avec son ami d’enfance François Pailloux. “Je fais le maxi pour bien me préparer. Et remercier la Nautique qui me soutient.“

Quel que soit le bateau, Laurent Camprubi se bat…

Jérôme Gorce, vainqueur en Grand Surprise sur Banque Populaire Provençale et Corse

Avec 7 victoires en 11 manches, le vainqueur de la monotypie en a mis plein les yeux à tout le monde. Mais il en a pris plein les mirettes aussi. “Avec 18 bateaux, tous préparés par Team Winds, c’était vraiment intéressant. On a eu des conditions très agréables, très variées allant du 35 nœuds au petit temps. En plus, la bagarre a été rude. Quant à équipage, on n’avait jamais navigué tous ensemble mais l’alchimie a vite été trouvée. On a pris beaucoup de bonheur sur l’eau, que du positif…“ Le skipper languedocien (cadre à la Banque Populaire Provençal Corse à Marseille) se prépare à vivre une saison riche avec les championnats de Ligue du Languedoc/Roussillon, la Giraglia et, après l’été, le Tour de Corse et, peut-être, les Voiles de Saint-Tropez. Sur des bateaux différents, évidemment.

Quel que soit le flacon, pourvu qu’il ait l’ivresse…

IOR, de retour à la 50e, ils brillaient lors des premières éditions !

Le clin d’œil. Symbolique, il est raconté par Bruno de Massiac, skipper du Drac 02 Mauresque, engagé dans la classe IOR, sur la 50e SNIM. “Je suis très heureux de courir cette 50e sur Mauresque, qui était le bateau sur lequel Lionel Péan a fait sa première SNIM…“ Cet hommage aux unités qui ont fait la gloire de la SNIM dans les années 60/70 est tout naturel pour le sociétaire de la Nautique, et responsable de cette classe, au sein de la SNM. “On a perdu deux bateaux, coincés à cause du mauvais temps, mais c’est une belle fierté d’avoir rassemblé cette grosse dizaine d’IOR, qui ont fait la splendeur du club et de cette course, il y a un peu moins de cinquante ans.“

Cinq one tonner, quatre half tonner et un quarter ton se dont disputés la timbale, en rade sud, sur des côtiers quotidiens d’une vingtaine de milles. Invités le dernier jour, à croiser le fer avec les IRC4. “C’est une belle reconnaissance, sourit Bruno. Et on espère que ce n’est que le commencement… de cette nouvelle histoire.“

Avec la présence de Pierre Gary, propriétaire du chantier Artechna, qui a construit des Delphes 01 et des Drac, dans les années 70, et de quelques irréductibles, motivés comme jamais pour rendre un peu de lustre à ces bateaux, lors de futurs rassemblements, la classe IOR a de beaux jours devant elle.

Il existe à peu quatre-vingt de ces unités en Méditerranée, appelés à devenir des bateaux de tradition dans les années à venir.

SNIMNIOUSES N°4
 

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