Le corps a ses raisons que la navigation ne connaît pas.
“Après un été passé à préparer le bateau, le skipper a lui aussi bien besoin de réparation. En effet, j’étais en phase de rééducation pour un dos douloureux après une navigation d’entraînement à la mi-juillet.
À la mi-août, je décide de partir pour Garraf, au sud de Barcelone, départ de la prochaine course de la saison. Je me rends compte que mon état n’est pas optimum, mais je décide tout de même d’y aller. J’ai besoin de valider cette course pour pouvoir m’inscrire à la Minitransat 2017 lors du salon nautique de Paris.
Le convoyage s’annonce avec des conditions un peu costaudes, mais sur un seul bord et à allure constante, donc pas de manœuvre. De plus, Melchior m’accompagne avec son mini 755.
Lors de ce convoyage, je me suis rendu compte que mon dos m’handicapait vraiment. Je perds énormément de souplesse ce qui rend les déplacements difficiles, limite dangereux, car dans l’incapacité de réagir aux mouvements imprévisibles du bateau, je risque à tout moment de perdre l’équilibre.
À mon arrivée, je prends conscience des risques et décide de ne pas m’aligner au départ de la Mare Nostrum. Tous les Ministes autour de moi essaient de me soutenir et de m’encourager à faire la course, mais mon état ne me le permet pas. Le bateau est donc rentré à La Grande Motte avec l’aide de Claude.
Mes chances de participer à la prochaine Minitransat sont aujourd’hui très faibles, mais qui veut voyager loin ménage sa monture.
J’ai commencé ma rééducation pour plusieurs mois, dans l’espoir de pouvoir repartir sur une saison de mini en 2017 avec de belles courses en vue comme le grand prix d’Italie, la Mini Fastnet… Claude continue à me soutenir et m’accompagnera l’année prochaine.Je tiens à remercier toutes les personnes qui me soutiennent ainsi que celles qui souhaitent, dans un avenir plus ou moins proche, me soutenir.
Marc-Alexandre”
Source : offshoretogether.fr
Melchior Treillet à la régate Mare Nostrum – 26 août au 5 septembre
La semaine dernière nos ministes Melchior Treillet et Marc-Alexandre Bertrand convoyaient leur Mini 6.50 pour participer à la Mare Nostrum, régate de 500 milles autour des Baléares, qui se fait – une fois n’est pas coutûme – en duo ! Malheureusement Marc-Alexandre, souffrant du dos, ne pourra pas prendre le départ, on lui souhaite un bon rétablissement !
Quant à Melchior et son équipière du moment, Vanina, nous suivrons leur aventures via leur page Facebook et sur le tracking officiel de la course.
Départ de la course aujourd’hui 26 août !
Le mot de Marc-Alexandre :
“Me voici arrivé à Garraf, au sud de Barcelone.
Le convoyage a été mouvementé avec plus de 40 nœuds de vent ! Malheureusement, à mon arrivée les nouvelles ne sont pas très bonnes. Je me suis bloqué le dos. Ma condition physique ne me permet pas de participer à la Mare Nostrum.
Grosse déception, mais décision qui me semble raisonnable pour ma santé.
Je souhaite bon vent à tous mes amis ministe qui vont participer à la course.”
Le mot de Melchior :
“Dans quelques heures, départ de la Mare Nostrum, une course de 500 milles en double au départ de Barcelone et autour des Baléares. Avec mon équipière Vanina nous sommes fins prêts et extrêmement motivés! Vous pouvez suivre la progression de Boulègue sur le tracking officiel de la course : http://tracking.sailingcontrol.com/…“
Plus d’infos :
Régate Mare Nostrum
La page Facebook de Melchior
La page Facebook de Marc-Alexandre
Grand Prix d’Italie en mini 6.50 : mais où est le vent ?
Marc-Alexandre Bertrand, soutenu par la SNM avec son mini 6.50, revient sur son premier grand Prix d’Italie et nous raconte ses impressions…
“Le Grand Prix d’Italie qui s’est déroulé début avril a été une course usante pour les nerfs, mais avec comme toujours, des paysages sublimes qui arrivent à remonter le moral.
Quelques jours avant le départ de la course, me voici à Gênes avec un bateau démâté car il est arrivé par la route. Je commence à avoir l’habitude de mater mon bateau juste avant les courses ! Tout se passe bien. Le bateau et l’équipage sont prêts dans les temps. Oui, je parle d’équipage car cette course autour de la Corse se court en double, mon équipier est Claude, le propriétaire du bateau.
Le samedi, le départ est donné dans de bonnes conditions. La remontée au près se passe bien, on arrive avec tous les autres Minis à la première marque de parcours, l’île de Galinara. Mais le vent tombe brusquement et nous nous retrouvons tous arrêtés. Certains bateaux arrivent à trouver de petites veines de vents qui leurs permettent de prendre de l’avance. Commencent ainsi deux jours et demi de recherche de la moindre petite brise. Nous ne sommes pas chanceux à ce jeu, et au large d’Ajaccio nous pointons à l’avant dernière position, avec presque 8 heures de retard sur le peloton ! Mais nous ne lâchons rien ! Ces moments difficiles se passent dans la bonne humeur avec Claude.
Dés que nous avons réussi à retoucher du vent, nous faisons tout notre possible pour revenir dans la course. Après le passage des Bouches de Bonifacio, cap sur l’île de Galinara. Il s’ensuit une nuit avec des manœuvres toutes les dix minutes et une bonne montée d’adrénaline lorsque nous évitons un cargo à une centaine de mètres ! Nos efforts ne sont pas vains car au bout de 24 heures nous passons l’île avec les autres bateaux. S’ensuit une magnifique nuit au clair de lune accompagnée de dauphins, nous sommes heureux d’être là !
Après le passage de l’île de Montecristo, commence la remontée vers Gênes. Pas toujours facile de naviguer avec un vent un peu faible et une mer perturbée par les courants. Après le passage du Cap Corse commence une nuit à grande vitesse, travers au vent avec des creux de presque deux mètres, mais quel plaisir de voir le loch afficher 13 nœuds.
On s’est battu pour l’arrivée, car au petit matin nous sommes trois bateaux très proches. Commence une guerre du bateau qui arrivera à descendre le plus au vent sans louper d’empannage ! Nous passons finalement la ligne d’arrivée en septième position sur 16 bateaux de série. Nos poursuivants sont respectivement à une et trois minutes derrière nous.
Nous sommes contents d’être arrivés !
Le bateau a encore besoin de réglages, et le skipper de repos. Il y a donc un changement de programme, je ne participerai pas à la 222 Mini Solo.
La prochaine course aura donc lieu fin août en Espagne. Je vais profiter de l’été pour continuer à me préparer et à m’entraîner.”
Dès son enfance, Marc découvre la mer et l’océan par ses vacances passées en Corse et en Bretagne. Amoureux de ces éléments magiques et impressionnants, il est perpétuellement attiré par le large. C’est naturellement qu’il suivit une formation de moniteur de voile dès ses 18 ans.
Lors de ses études d’électronique il passe une partie de son temps libre à partager sa passion en donnant des cours sur Marseille. Il participe en même temps à de nombreuses régates en habitable.
À la fin de ses études, Marc entre au service des Phares et Balises, où il travaille dans le domaine qui le passionne. Il s’occupe aujourd’hui du suivi des dossiers de création et de modification du balisage pour la méditerranée.
Il continue la pratique de la course en habitable, en match race et il participe aussi à de nombreuses courses dans le circuit IRC. (Courses côtières et au larges).
La découverte du mini, il y a plusieurs années, lui a donné l’envie de se lancer dans une nouvelle dimension de sa passion, pratiquer la course au large sur un mini en double ou en solitaire.
Course au large en solitaire
Mars 2016 : mini-golfe
100 mn en solitaire
La grande Motte
Avril 2016 : 222 Mini Solo
222 mn en solitaire
Gènes
Avril-Mai 2016 : Grand Prix d’Italie
22mn en solo
Août-septembre 2016 : Mare Nostrum
500 mn en double
Garraf (Espagne)
Automne 2016 : Parcours de qualification
1000 mn en solitaire
Méditerranée occidentale
2017 : MINI TRANSAT
Non disponible.
Le corps a ses raisons que la navigation ne connaît pas.
“Après un été passé à préparer le bateau, le skipper a lui aussi bien besoin de réparation. En effet, j’étais en phase de rééducation pour un dos douloureux après une navigation d’entraînement à la mi-juillet.
À la mi-août, je décide de partir pour Garraf, au sud de Barcelone, départ de la prochaine course de la saison. Je me rends compte que mon état n’est pas optimum, mais je décide tout de même d’y aller. J’ai besoin de valider cette course pour pouvoir m’inscrire à la Minitransat 2017 lors du salon nautique de Paris.
Le convoyage s’annonce avec des conditions un peu costaudes, mais sur un seul bord et à allure constante, donc pas de manœuvre. De plus, Melchior m’accompagne avec son mini 755.
Lors de ce convoyage, je me suis rendu compte que mon dos m’handicapait vraiment. Je perds énormément de souplesse ce qui rend les déplacements difficiles, limite dangereux, car dans l’incapacité de réagir aux mouvements imprévisibles du bateau, je risque à tout moment de perdre l’équilibre.
À mon arrivée, je prends conscience des risques et décide de ne pas m’aligner au départ de la Mare Nostrum. Tous les Ministes autour de moi essaient de me soutenir et de m’encourager à faire la course, mais mon état ne me le permet pas. Le bateau est donc rentré à La Grande Motte avec l’aide de Claude.
Mes chances de participer à la prochaine Minitransat sont aujourd’hui très faibles, mais qui veut voyager loin ménage sa monture.
J’ai commencé ma rééducation pour plusieurs mois, dans l’espoir de pouvoir repartir sur une saison de mini en 2017 avec de belles courses en vue comme le grand prix d’Italie, la Mini Fastnet… Claude continue à me soutenir et m’accompagnera l’année prochaine.Je tiens à remercier toutes les personnes qui me soutiennent ainsi que celles qui souhaitent, dans un avenir plus ou moins proche, me soutenir.
Marc-Alexandre”
Source : offshoretogether.fr
Melchior Treillet à la régate Mare Nostrum – 26 août au 5 septembre
La semaine dernière nos ministes Melchior Treillet et Marc-Alexandre Bertrand convoyaient leur Mini 6.50 pour participer à la Mare Nostrum, régate de 500 milles autour des Baléares, qui se fait – une fois n’est pas coutûme – en duo ! Malheureusement Marc-Alexandre, souffrant du dos, ne pourra pas prendre le départ, on lui souhaite un bon rétablissement !
Quant à Melchior et son équipière du moment, Vanina, nous suivrons leur aventures via leur page Facebook et sur le tracking officiel de la course.
Départ de la course aujourd’hui 26 août !
Le mot de Marc-Alexandre :
“Me voici arrivé à Garraf, au sud de Barcelone.
Le convoyage a été mouvementé avec plus de 40 nœuds de vent ! Malheureusement, à mon arrivée les nouvelles ne sont pas très bonnes. Je me suis bloqué le dos. Ma condition physique ne me permet pas de participer à la Mare Nostrum.
Grosse déception, mais décision qui me semble raisonnable pour ma santé.
Je souhaite bon vent à tous mes amis ministe qui vont participer à la course.”
Le mot de Melchior :
“Dans quelques heures, départ de la Mare Nostrum, une course de 500 milles en double au départ de Barcelone et autour des Baléares. Avec mon équipière Vanina nous sommes fins prêts et extrêmement motivés! Vous pouvez suivre la progression de Boulègue sur le tracking officiel de la course : http://tracking.sailingcontrol.com/…“
Plus d’infos :
Régate Mare Nostrum
La page Facebook de Melchior
La page Facebook de Marc-Alexandre
Grand Prix d’Italie en mini 6.50 : mais où est le vent ?
Marc-Alexandre Bertrand, soutenu par la SNM avec son mini 6.50, revient sur son premier grand Prix d’Italie et nous raconte ses impressions…
“Le Grand Prix d’Italie qui s’est déroulé début avril a été une course usante pour les nerfs, mais avec comme toujours, des paysages sublimes qui arrivent à remonter le moral.
Quelques jours avant le départ de la course, me voici à Gênes avec un bateau démâté car il est arrivé par la route. Je commence à avoir l’habitude de mater mon bateau juste avant les courses ! Tout se passe bien. Le bateau et l’équipage sont prêts dans les temps. Oui, je parle d’équipage car cette course autour de la Corse se court en double, mon équipier est Claude, le propriétaire du bateau.
Le samedi, le départ est donné dans de bonnes conditions. La remontée au près se passe bien, on arrive avec tous les autres Minis à la première marque de parcours, l’île de Galinara. Mais le vent tombe brusquement et nous nous retrouvons tous arrêtés. Certains bateaux arrivent à trouver de petites veines de vents qui leurs permettent de prendre de l’avance. Commencent ainsi deux jours et demi de recherche de la moindre petite brise. Nous ne sommes pas chanceux à ce jeu, et au large d’Ajaccio nous pointons à l’avant dernière position, avec presque 8 heures de retard sur le peloton ! Mais nous ne lâchons rien ! Ces moments difficiles se passent dans la bonne humeur avec Claude.
Dés que nous avons réussi à retoucher du vent, nous faisons tout notre possible pour revenir dans la course. Après le passage des Bouches de Bonifacio, cap sur l’île de Galinara. Il s’ensuit une nuit avec des manœuvres toutes les dix minutes et une bonne montée d’adrénaline lorsque nous évitons un cargo à une centaine de mètres ! Nos efforts ne sont pas vains car au bout de 24 heures nous passons l’île avec les autres bateaux. S’ensuit une magnifique nuit au clair de lune accompagnée de dauphins, nous sommes heureux d’être là !
Après le passage de l’île de Montecristo, commence la remontée vers Gênes. Pas toujours facile de naviguer avec un vent un peu faible et une mer perturbée par les courants. Après le passage du Cap Corse commence une nuit à grande vitesse, travers au vent avec des creux de presque deux mètres, mais quel plaisir de voir le loch afficher 13 nœuds.
On s’est battu pour l’arrivée, car au petit matin nous sommes trois bateaux très proches. Commence une guerre du bateau qui arrivera à descendre le plus au vent sans louper d’empannage ! Nous passons finalement la ligne d’arrivée en septième position sur 16 bateaux de série. Nos poursuivants sont respectivement à une et trois minutes derrière nous.
Nous sommes contents d’être arrivés !
Le bateau a encore besoin de réglages, et le skipper de repos. Il y a donc un changement de programme, je ne participerai pas à la 222 Mini Solo.
La prochaine course aura donc lieu fin août en Espagne. Je vais profiter de l’été pour continuer à me préparer et à m’entraîner.”
Dès son enfance, Marc découvre la mer et l’océan par ses vacances passées en Corse et en Bretagne. Amoureux de ces éléments magiques et impressionnants, il est perpétuellement attiré par le large. C’est naturellement qu’il suivit une formation de moniteur de voile dès ses 18 ans.
Lors de ses études d’électronique il passe une partie de son temps libre à partager sa passion en donnant des cours sur Marseille. Il participe en même temps à de nombreuses régates en habitable.
À la fin de ses études, Marc entre au service des Phares et Balises, où il travaille dans le domaine qui le passionne. Il s’occupe aujourd’hui du suivi des dossiers de création et de modification du balisage pour la méditerranée.
Il continue la pratique de la course en habitable, en match race et il participe aussi à de nombreuses courses dans le circuit IRC. (Courses côtières et au larges).
La découverte du mini, il y a plusieurs années, lui a donné l’envie de se lancer dans une nouvelle dimension de sa passion, pratiquer la course au large sur un mini en double ou en solitaire.
Course au large en solitaire
Mars 2016 : mini-golfe
100 mn en solitaire
La grande Motte
Avril 2016 : 222 Mini Solo
222 mn en solitaire
Gènes
Avril-Mai 2016 : Grand Prix d’Italie
22mn en solo
Août-septembre 2016 : Mare Nostrum
500 mn en double
Garraf (Espagne)
Automne 2016 : Parcours de qualification
1000 mn en solitaire
Méditerranée occidentale
2017 : MINI TRANSAT
Non disponible.