Jean-Paul MOUREN

Jean-Paul Mouren
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Jean-Paul Mouren
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Jean Paul Mouren, c’est pas fini !

Jean Paul Mouren, termine sa Solitaire dans de bien jolis mots, merci à lui pour cette part de rêve partagée avec nous !

“Merci, oui j’exprime un grand merci à tous ceux qui de loin et de près ont
permis cette longue aventure nautique. J’ai participé 28 fois à cette
saga solitaire avec passion et volupté, savourant tous les instants,
même ceux perçus désagréables depuis la terre, en mer on navigue le
plus souvent dans l’adversité : contre les vents vagues et marées.
Ce chemin d’emprunt est mu d’actes libres, bien exécutés ou
presque. Je veux dire que chaque geste est politique : envie de
tutoyer l’excellence, besoin de finir au mieux ou de ménager la
monture.
Au fil des ans l’audace s’estompe peu à peu et la chance du débutant
s’éloigne, l’envie ardente demeure son moteur, car il faut exister.
Nous avons un besoin d’imprimer à coup de safran dans l’eau une
calligraphie élégante et lisible à tous. Notre bonheur aime partager
tous ces instants trop inouïs ex : les dauphins torpillent la nuit, les
pastels d’un lever de soleil, une falaise d’un noir profond, le
grondement de la déferlante, le son gouleyant de la coque qui
glisse, les bouées meuglantes dans le brouillard, les arrivées à St.
Barthélémy, de la moscaille au calme plat, tout ce florilège nous
enchantent.
La saison se finit généralement pleine à craquer d’imagerie.
Un peu plus tard, détendu dans une chaise longue ombragée, on apprécie
encore de revoir les clichés défiler ; c’est vous dire l’intoxication.
Je suis gâté : j’ai simplement puisé dans mon Vieux Port c’est lui qui
a tout apporté : l’énergie d’un club qui m’a transmis le goût de
l’aventure nautique, ses personnalités généreuses, particulièrement
mon partenaire qui depuis plus de 15 ans me fait zigzaguer de
l’Atlantique à Istanbul.
Cependant, Marseille demeure timide en la matière (voile hauturière)
elle mérite d’être butinée, sûrement elle regorge de trésors
d’énergie, soyons orpailleur de temps en temps, puisons dans ses
ressources humaines pour lui extraire de la valeur ajouté, offrons lui
toujours de la belle aventure authentique, loin de la grosse com
convenue…

Octroyons nous une pause au bar de la marine, mais ce n’est pas
fini ! “

 

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Notre skipper nature Jean Paul Mouren !

La Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire – a encore tout donné : dévoiler de grands champions et encourager des ambitions. Elle procure une belle ambiance de haute mer où chacun arpente l’ample façade maritime.

La météo y a mis du sien, ni trop peu ni trop de vent, soleil et nuage bien dosés, un panel de mer cabossé à doux. La chance a voulu que tous les ingrédients soient réunis pour contribuer à cette félicité nautique.
J’ai fait partie du tableau coloré…Certes en arrière-plan, on y voit bien mieux …les effrontés scrutent le jeux de penons du génois en passant aux chiffres des compteurs, en fond d’écran on ajoute un lever de soleil, un bout d’île : le décor ça compte !

Faut-il revenir en 2015 alors que je lambine bourré d’expériences ? L’étincelle qui met le feu au poudre a disparu en 28 éditions, émoussé et désolé de conclure si penaud. Un peu triste de devoir changer de fusil d’épaule, les habitudes étant toujours plus confortables. Je vais devoir chasser d’autres objectifs sûrement tout aussi ensoleillés. Dans la Solitaire du Figaro on semble exister en intégrant la vraie aventure : un tangible médiatique rassurant. Un monde plus commun, des anonymes existes probablement mais le sel de n’être plus dans le tableau manquera sûrement.
Il faut à tout prix transmettre et valoriser cette expérience. D’abord faire une pause, laisser décanter un moment puis scanner les pépites incrustées dans la vase veloutée…

Votre skipper nature JP Mouren

 

Jean se positionne à la 34ème place au classement général, après 13jours, 14h, 28min et 30sec de navigation en temps cumulé. BRAVO.

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Jean Paul Mouren, 3ème étape, entre Roscoff et les Sables d’Olonne.

3ème étape de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire. Entre Roscoff et les Sables d’Olonne.

Après 3 jours et un peu plus de 20h de navigation, Jean Paul MOUREN, skipper du Groupe SNEF est arrivé à 11h02 ce jeudi 26 juin aux Sables d’Olonne, en se positionnant à la 18ème place de cette 3ème étape de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire. Un petit temps, une mer calme, d’excellentes conditions de navigation pour rallier les Sables d’Olonne. Un vrai temps de jeune fille comme on dit dans le midi.

Quelle force d’implication faut-il dépenser pour gagner de la vitesse ? Rester dans le paquet…quel boulot ! Il y a des régatiers qui naviguent à 19/20 et ceux qui glissent à 17/20 : dans ce vivier de compétences c’est généralement sa propre négligence qui engendre les petites catastrophes toujours difficile à estomper. Bien qu’il y ait beaucoup d’aléas de la nature, la plupart des situations piégeuses sont bien déjouées : grâce à un Road Book bien préparé, l’ajustement au terrain se négocie de mieux en mieux…La vigilance requise est de tous les instants : baromètre, nuage, rotation du vent.

Durant cette étape, Jean Paul livre ces écrits: « Actuellement, je navigue entouré de la jeune garde montante britannique qui ne manque pas de perfidie, voire d’impolitesse envers la « master class » (les plus anciens du circuit). Soyons fairplays, ils sont bons ! J’éviterai de refaire Trafalgar, je ne tiens pas à finir au château d’If…

Il semblerait aussi que la flotte n’ait pas vue le moindre cétacé…j’aime bien saluer ces géants de temps en temps, cela me rassurait à l’époque où tout ce monde cohabitait. On appartenait à cette nature majestueuse, sans eux je me sens vulnérable à mon tour. 

En qualité de sentinelle, dû à mon engagement dans la charte du plaisancier depuis 23 ans, je constate que l’eau dans le golfe de Gascogne est dégagée de toutes aspérités flottantes, ce qui n’était pas le cas il y a 20 ans, par contre l’état de surface de la mer est douteuse, on voit de vastes étendues souillées par une eau sale, du type eaux grises, de quoi me maintenir en alerte ! »

En arrivant dans le chenal des Sables, on ne peut oublier ce qui s’y passe tous les quatre ans. Ici s’organise la capitale du Vendée Globe, monument nautique majeur, comparable à l’Everest ; et donc ce port de pêche est devenu mythique et l’arrivée des figaros y est toute légitime !

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Jean-Paul Mouren : Partie de billard dans la manche

Les Figaristes ont quitté leur haras Deauvillais, dimanche 8 juin, pour faire route vers Plymouth ; 1ère étape de la Solitaire du Figaro 2014 – Eric Bompard Cachemire.

Un départ lancé au galop pour les 38 coureurs devant les célèbres planches de la plage, dans une magnifique lumière opaline Deauvillaise. La cité n’a pas manqué à son cliché chic et choc.

Jean Paul Mouren, skipper du Groupe SNEF court sa 105ème étape, un record dans le milieu Figaro.

Cette étape fut typiquement adaptée au style commando des Figaros, mélange de conditions météo, trois traversées du Channel…un peu comme une boule lancée dans un billard à trois bandes.
L’armada de figaristes a fini par débarquer à Plymouth dans l’après-midi du 11 juin en scorant notre sexagénaire, Jean Paul, à la 36ème place.

A son retour d’étape, il confie : « le beau temps du premier jour nous a conduit facilement jusqu’à l’ile de Wight, puis un souffle soutenu mêlé à une grosse mer chaotique, sorte de rodéo accéléré nous a mené au phare de Wolf Rock, et pour finir, un anticyclone est venu nous recouvrir… cette saveur languissante méditerranéenne m’a fait lambiner comme un manche… »
Quand on lui pose la question : que pensez-vous de l’expérience ? Il répond : « L’expérience est un poids car cela émousse l’audace et le problème est que l’on a perdu la grâce du débutant. Je suis là pour faire mentir les adages ! »

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Jean-Paul Mouren et son Figaro c’est reparti !

Voici les écrits de Jean-Paul Mouren depuis son arrivée en Normandie pour la solitaire du Figaro.

“De la Allmer Cup au Havre à la Solitaire du Figaro à Deauville.
Le havre, respect ! Un club parfait, accueillant, volontaire, dynamique, soucieux de la transmission de la voile attitude…
C’est peut être ça le yachting ?

Port du Havre, laborieux où une foultitude de trafic transitent ici dans cette passe étroite, où cohabitent super containers et optimists en très bonne intelligence. Au vu du danger sourd qui couve sur cette eau instable, ils s apprivoisent cet espace de génération en génération.

Deauville, haut lieu de l’équitation, produit les meilleures montures équines : toute une industrie basée sur l’excellence, un parfum de purin positif où des milliers d emplois s’y pourvoient. La passion des propriétaires et des joueurs entretiennent ce vice qui irradie l’économie…

Les figaristes à Deauville ?
A priori, rien à voir ici c’est le Monaco du Nord, luxe et volupté. Tout pour les plaisirs… alors pourquoi instiller la discipline Figaro ? C’est probablement le côté élite et travail rigoureux qu’il y a derrière chaque passion. Deauville rêve du large, mélanger la sudeur cavalière aux chevauchés des vagues, l’odeur de l’aventure, du lointain, là où seule l’énergie permet.”

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Jean-Paul Mouren : Dans le vent…

Avec sa 26ème participation, Jean-Paul Mouren est une figure incontournable de la célèbre Solitaire du Figaro : un record ! Chapeau bas Monsieur Mouren !
Depuis sa première, il y a 30 ans, en 1983, que de persévérance et de constance dans l’effort!

Et le voilà, pour la 44ème édition de cette mythique régate, parti le 2 juin dernier de Bordeaux pour une course de 1938 milles, en 4 étapes, confronté à 40 concurrents.

La Nautique est heureuse de l’accompagner de nouveau.

L’article de Geneviève Auboiroux est à lire ci-contre.
Sans oublier bien sûr le blog de Jean-Paul : Dans le vent … Jean-Paul Mouren et la Solitaire du Figaro 2013

Lire l’article complet ici

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Discipline : Figaro 2
Poste : Skipper
Né(e) le : 22 janvier 1953

Skipper marseillais né lé 22 janvier 1953, Jean-Paul Mouren est une figure emblématique de la Classe Figaro Bénéteau, dont il rejoint le circuit en 1990 sans manquer depuis une seule saison.

A 60 ans, Jean-Paul a derrière lui un long passé de navigateur au détour de ses expériences de skipper de voiliers prestigieux, de pilote chez Jeanneau pour l’essai des prototypes, ou encore de vainqueur du Tour de France à la Voile. Il encourage désormais le dynamisme de la série Figaro bénéteau dans le Sud de la France.

Gentelman écologiste, Jean-Paul est aussi l’initiateur et l’organisateur du Trophée de la Charte du Plaisancier et Ami de la Mer, ainsi que de l’opération Faites gaffe, pour une mer plus propre.

Programme 2013

  • La Charte du Plaisancier
  • La Solitaire du Figaro (27e participation !)
  • Générali Solo

Vainqueur de la Transat AG2R (2008)

Vainqueur du Trophée Prévoyance, meilleur score en transat sur 2 ans (2002)

2ème à la Transat en double AG2R Lorient / St Barthélémy (2002)

3ème au Trophée Banques Privées Européennes St Nazaire / Dakar (2001)

3ème à la Transat en double AG2R Lorient / St Barthélémy (1998)

Vainqueur du Championnat de France des équipages (1995)

1er Skipper Elf Méditerranée (1991)

Vainqueur du Tour de France à la Voile sur “Ville de Marseille” (1982)

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